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Afrique du Sud : un premier cas du virus Zika confirmé

Afrique du Sud : un premier cas du virus Zika confirmé

 

Une situation inquiétante. Les autorités sanitaires sud-africaines ont annoncé le 20 février 2016, un premier cas du virus Zika en Afrique du Sud. Il s’agirait d’un homme d’affaires colombien qui a passé quatre jours à Johannesburg, selon le ministre sud-africain de la Santé, Aaron Motsoaled. Il a consulté un médecin pour fièvre et éruptions cutanées et a été diagnostiqué positif au virus Zika par un laboratoire privé de pathologie à Johannesburg.

Sans conséquence très visible pour nombre de personnes, longtemps considéré bénin, le virus Zika est actuellement à l’origine d’une urgence de santé publique de portée internationale (voir notre article du 29 janvier 2016) , de par son expansion rapide, et la « possible association » de ce virus avec des cas de microcéphalie – une malformation congénitale grave caractérisée par une diminution du périmètre crânien chez les nouveau-nés. Le virus est ainsi très dangereux pour les femmes enceintes. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de souligner que le phénomène climatique El Nino devrait également accroitre le nombre de moustiques.

Selon l’OMS, si le moustique du genre Aedes aegypti ou Aedes albopictus (moustique tigre) a déjà propagé le Zika dans au moins 30 pays, le virus est actuellement en train de s’étendre dans six autres pays, dont 5 sont situés dans la région Asie-Pacifique, et un en Afrique.

Ni remède, ni vaccin

Notons que jusqu’ici, aucun remède n’a été découvert même si un groupe pharmaceutique a allumé une lueur d’espoir en annonçant le développement d’un vaccin qui pourrait être expérimenté sur l’homme dès la fin de cette année 2016. Pour ce qui est du lien entre le virus Zika et la microcéphalie, l’OMS, qui parle pour l’heure d’une « association possible », d’une « forte suspicion », se donne un délai de quatre à six mois pour parvenir à des conclusions.

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