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FEC : Le FMI accorde 312,4 millions de dollars en faveur de Madagascar

FEC : Le FMI accorde 312,4 millions de dollars en faveur de Madagascar

 

Le Fonds Monétaire International (FMI) réitère sa confiance vis-à-vis de l’Etat malagasy. Son Conseil d’Administration a approuvé le 29 mars 2021 un accord de 40 mois au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de Madagascar d’un montant équivalant à 219,96 millions de DTS soit d’environ 312,4 millions de dollars. Le FMI indique dans un communiqué que cette décision du Conseil d’administration ouvre la voie au décaissement immédiat de 48,88 millions de DTS (environ 69,4 millions de dollars). Cet accord au titre de la FEC devrait aider à catalyser un soutien financier bilatéral et multilatéral supplémentaire. Il fait suite à l'aide d'urgence du Fonds en faveur de Madagascar en avril 2020 pour 122,2 millions de DTS (environ 165,99 millions de dollars ou 50 % de la quote-part) et en juillet 2020 pour 122,2 millions de DTS (environ 171,9 millions de dollars ou 50 pour cent de la quote-part).

Ci-dessous la déclaration de  Mme Antoinette Sayeh, Directrice générale adjointe et Présidente par intérim, à l’issue des délibérations du Conseil d’administration :

« La pandémie de COVID-19 continue de faire d’importants ravages humains et économiques à Madagascar, remettant en cause les progrès sociaux et économiques récents et créant des besoins de financement budgétaire et extérieur. Le programme des autorités, qui sera soutenu par un nouvel accord au titre de la facilité élargie de crédit, se concentrera sur le soutien à la reprise économique et la mise en œuvre de réformes structurelles pour accroître une croissance durable et inclusive réduisant la pauvreté.

« Les autorités mettent en œuvre les mesures nécessaires pour créer un espace budgétaire pour les dépenses et les investissements sociaux indispensables. Il s'agit notamment des efforts de mobilisation des recettes à moyen terme et de l'amélioration de la qualité des dépenses publiques.

« Considérant que le risque de surendettement de Madagascar reste à un niveau modéré, les autorités prévoient de suivre une stratégie de gestion de la dette prudente s’appuyant sur des financements concessionnels pour accroître les investissements et sur l’amélioration de la gestion des investissements. Elles envisagent également d’élaborer des plans de contingence et d’atténuer les risques budgétaires, notamment en traitant le problème des passifs en lien avec la tarification des carburants et en mettant en œuvre le plan de redressement de la société JIRAMA avec l’appui de la Banque mondiale. Elles ont également élaboré une stratégie de gestion des risques de catastrophe pour évaluer et gérer les risques liés aux aléas climatiques.

« Les autorités ont progressé en vue de tenir leurs engagements en termes de transparence en lien avec la COVID-19, y compris avec la publication d'informations sur les dépenses destinées à atténuer la pandémie et la publication de contrats publics. Elles s'emploient à renforcer encore la transparence budgétaire et à mettre en œuvre les engagements de transparence non encore tenus.

« Pour améliorer l'environnement des affaires et attirer les investissements privés indispensables, les autorités se sont engagées à mettre pleinement en œuvre le cadre juridique de lutte contre la corruption. Elles prévoient également de continuer à améliorer le cadre de la politique monétaire, à développer et à renforcer le secteur financier et à stimuler l'inclusion financière. »

Source : https://www.imf.org/fr/News/Articles/2021/03/29/pr2191-madagascar-imf-executive-board-approves-ecf-arrangement?fbclid=IwAR2NoZt-QQ7vNYubkm3obAJd3NPqqBrFlsrDm-2YCy3SBJI-K_xsr_NQDMM

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