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FMI : Un décaissement de 171,9 millions de dollars pour Madagascar

FMI : Un décaissement de 171,9 millions de dollars pour Madagascar

 

Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 30 juillet 2020 un décaissement de 171,9 millions de dollars en faveur de la République de Madagascar au titre de la facilité de crédit rapide (FCR), soit 50% de la quote-part du pays. Il s’agit du deuxième décaissement d’urgence depuis le début de la pandémie qui contribuera à financer les besoins urgents de balance des paiements et du budget. Le premier décaissement de 165,99 millions de dollars a été approuvé par le Conseil d’Administration le 3 avril 2020 portant ainsi le total de l'aide d'urgence du FMI en faveur de Madagascar pour faire face à la COVID-19 à 337,9 millions de dollars.

D’après les explications émanant de cette Institution de Bretton Woods, ce décaissement supplémentaire au titre de la RCF aidera à financer les dépenses de santé et un plan d’aide économique dans le cadre du plan national d’urgence du gouvernement pour lutter contre la pandémie et continuer de catalyser le soutien des donateurs. Par ailleurs, les autorités se seraient engagées à faire preuve de transparence et de responsabilité pour s'assurer que les ressources de la RCF soient utilisées de manière efficace pour faire face à la crise et aux fins prévues.

D’après Antoinette Sayeh, la directrice générale adjointe et présidente de séance, “Les autorités mettent en œuvre des mesures pour faire face à l'impact humanitaire et économique de la pandémie tout en préservant la stabilité macroéconomique, notamment en renforçant le système de santé et la protection sociale, en soutenant le secteur privé, en préservant la stabilité du secteur financier et en maintenant le régime de taux de change flexible. »

Elle a aussi souligné que le risque de surendettement public de Madagascar reste modéré, mais avec des perspectives soumises à de forts aléas. Il est ainsi primordial de préserver la viabilité budgétaire une fois la crise stabilisée. « Les autorités restent déterminées, au-delà de leur réponse immédiate à la crise, à poursuivre les réformes nécessaires pour une croissance plus forte, plus inclusive et durable », a-t-elle indiqué.

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