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Banque Mondiale : Le commerce au service du développement

Banque Mondiale : Le commerce au service du développement

 

L’arrivée de technologies économes en main-d’œuvre et les conflits commerciaux entre grands pays. Ces deux faits sont aujourd’hui jugés comme étant des menaces potentiellement sérieuses pour le modèle de croissance induite par le commerce et à forte intensité de main-d’œuvre. Les pays en développement pourraient en payer les frais. La Banque Mondiale a alors publié un nouveau rapport qui montre comment ces pays pourront améliorer leurs performances au profit de leur population en engageant des réformes qui stimuleront leur participation dans les chaînes de valeur mondiales (CVM).

Le rapport explique notamment que les politiques visant à attirer l’investissement direct étranger (IDE) peuvent pallier l’insuffisance des capitaux, des technologies et des compétences en gestion. La libéralisation du commerce intérieur associée à la négociation de la libéralisation du commerce extérieur permet de surmonter les obstacles liés à un petit marché domestique, en affranchissant les entreprises et les exploitations agricoles d’une demande intérieure et d’intrants locaux limités. L’amélioration des infrastructures de transport et de communication et l’ouverture à la concurrence de ces services peuvent remédier aux problèmes liés à l’isolement géographique. Et la participation à des accords à haut degré d’intégration peut stimuler la réforme des institutions et de l’action publique, surtout lorsqu’elle est assortie d’une assistance technique et financière.

Il serait en effet important d’attirer l’IDE à toutes les étapes de la participation. Ceci exige ouverture, protection des investisseurs, stabilité, climat des affaires favorable et, dans certains cas, promotion de l’investissement. Certains pays, comme ceux d’Asie du Sud-Est qui ont bénéficié d’investissements étrangers dans la production de biens, continuent de restreindre les investissements étrangers dans les services. D’autres essaient d’attirer des investissements par le biais d’exonérations fiscales et de subventions, mais ils risquent de s’aliéner leurs partenaires commerciaux, et les avantages nets de cette approche ne sont pas nécessairement positifs.

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