A LA UNE

Prix du pétrole : Une légère hausse

Prix du pétrole : Une légère hausse

 

Les prix du pétrole montaient légèrement mardi 10 septembre 2019 en cours d'échanges européens, dans un contexte incertain qui reste néanmoins sensible aux déclarations du ministre saoudien de l'énergie. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 62,87 USD à Londres, en légère hausse de 0,45% par rapport à la clôture de lundi. À New York, le baril américain de WTI pour livraison en octobre s'échangeait à 58,21 USD, 0,62% de plus que la veille.

Selon les analystes, les inquiétudes des investisseurs vis-à-vis du pétrole ont été à la fois alimentées par les nouveaux droits de douane entre la Chine et les États-Unis et apaisées par le ton plus accommodant des banques centrales, dans un contexte général de craintes concernant la croissance mondiale qui retient les prix de l'or noir.
Par ailleurs, les cours du pétrole ont été soutenus par l'arrivée du prince Abdel Aziz ben Salmane, qui pousse les investisseurs à penser que les Saoudiens vont être plus durs dans leurs efforts pour faire monter les prix de l'or noir. Le prince saoudien, nommé au poste de ministre de l'Énergie dimanche par son père le roi Salmane, s'est en effet déclaré favorable lundi à la poursuite de la politique de baisse de la production de pétrole, alors que les principaux producteurs s'apprêtent à s'emparer du sujet. Concernant la production, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont pompé 29,93 millions de barils par jour, selon un sondage réalisé par S&P Global Platts, soit 50 000 barils par jour de plus que le niveau enregistré en juillet 2019.

Cela correspond à un taux d’adhésion de 103 % à l’accord de réduction de la production de l’offre du cartel et de son allié russe. Ces derniers ont reconduit, en début d’année et jusqu’en mars 2020, une réduction journalière de 1,2 million de barils par jour. En juillet, le taux d’adhésion était de 117 %.

L’OPEP a toujours du mal à stabiliser les cours, malgré le respect en son sein des consignes de production et le resserrement de l’offre iranienne et vénézuélienne à cause des sanctions américaines. Elle cherche actuellement de nouvelles alternatives pour minimiser l’influence du schiste américain sur les cours. C’est pour cela qu’une nouvelle réunion du groupe est prévue la semaine prochaine à Abu Dhabi. L’idée d’une augmentation du niveau des réductions pourrait y être étudiée.
La faiblesse actuelle des cours est due aux tensions entre la Chine et les Etats-Unis, le ralentissement de l’économie et l’arrivée de nouveaux flux des Etats-Unis ou encore de la mer du Nord.

Partager cet article sur :

»»» Les articles sur le Trésor public