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Banque Mondiale : Un financement de 60 Milliards USD en 2019

Les engagements pris par le Groupe de la Banque mondiale pour aider les pays à améliorer leurs résultats de développement se sont élevés à 59,5 milliards de dollars sur l’exercice 2019 (clos le 30 juin dernier). Ces investissements, conjugués aux services de conseil et d’analyse offerts par le Groupe, aident les pays à progresser en matière de croissance, d’emploi, de réduction de la pauvreté, de gouvernance, de capital humain, d’infrastructure et de transparence de la dette. Une part de plus en plus importante des financements concernent en outre la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement, ainsi que l'amélioration de la situation des femmes et des filles, et l’aide aux États fragiles ou touchés par un conflit.
« Nous mobilisons l’ensemble des institutions du Groupe — BIRD/IDA, IFC et MIGA — pour renforcer davantage nos programmes d'activités dans les pays et améliorer ainsi leurs performances de croissance et de développement. Nous amplifions notre soutien en direction des pays à plus faible revenu et des États touchés par un conflit, souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass. Nous nous attachons à fournir plus de prêts, de financements et de garanties en faveur de résultats qui permettent d’augmenter les niveaux de vie dans les pays où ces ressources font le plus cruellement défaut. L’objectif est de s’attaquer efficacement aux problématiques qui sont au centre de notre mission d’élimination de la pauvreté et de promotion de la prospérité, en tenant compte du ralentissement mondial de la croissance, d’une montée de l’endettement qui ne s’accompagne pas de bienfaits réels, des graves lacunes en matière d'accès à l’eau potable, à l'électricité, à la santé et à l'éducation, des effets du changement climatique et de bien d’autres obstacles à l'amélioration de la condition des populations pauvres. »
Les engagements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) ont totalisé 23,2 milliards de dollars sur l’exercice 2019, en hausse par rapport à l’exercice précédent où ils ressortaient à 23 milliards.
Les engagements de l’Association internationale de développement (IDA), qui accorde des prêts sans intérêts, ou à faible taux d’intérêt, et des dons aux 75 pays les plus pauvres du monde, sont ressortis à 21,9 milliards de dollars durant l’exercice 2019.
Au cours de l’exercice qui vient de s’achever, 30 % des engagements de la BIRD et de l’IDA ont promu des effets connexes positifs sur le climat, dépassant ainsi la cible de 28 % fixée par la Banque à l'horizon 2020. En novembre 2018, l’institution s'est donné pour objectif de consacrer 200 milliards de dollars à la lutte contre le changement climatique en cinq ans, en mettant sur le même plan prioritaire le financement de mesures d'atténuation et d’adaptation.
La Société financière internationale (IFC) a intensifié ses activités dans les pays les plus pauvres et les environnements fragiles, conformément à l’augmentation de capital avalisée par les actionnaires en avril 2018. Elle a engagé sur l’exercice 2019 près de 8,9 milliards de dollars d’investissements de long terme pour son propre compte et mobilisé environ 10,2 milliards de dollars auprès d’autres sources de financement, soit un montant total de plus de 19 milliards de dollars.
L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), principale source multilatérale de services d’assurance contre les risques politiques, a pour mission de faciliter les investissements directs étrangers dans les pays en développement. Elle a émis lors de l’exercice écoulé 5,5 milliards de dollars de nouvelles garanties, contribuant ainsi à mobiliser un montant total de 9,3 milliards.
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Recueilli par Judicaelle Saraléa
24/07/2019 15:55
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