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Documentaire : Les énergies vertes remises en question

Documentaire : Les énergies vertes remises en question

 

"Le côté obscur des énergies vertes". Tel est le titre du documentaire de 90 minutes des journalistes Guillaume Pitron et Jean-Louis Pérez. Celui-ci a été co-produit par la chaîne franco-allemande Arte et la Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF). Le film a été présenté au marché international du film documentaire Sunny Side of the Doc qui a eu lieu du 24 au 27 juin 2019. Dans ce documentaire, les auteurs tentent de prouver que « la promesse d'un monde meilleur, libéré des énergies fossiles, est un "mythe" » et que « le monde subit désormais une nouvelle "dépendance" aux métaux rares, que les nouvelles énergies utilisent ».

Ils estiment que les énergies vertes sont juste un business qui remplace un autre. Ils ont apparemment parcouru une dizaine de pays, en Afrique, Asie ou dans les Amériques pour démontrer ce « côté obscure des énergies vertes ». A titre d’exemple, en Mongolie ils ont filmé un lac artificiel de couleur complètement noire qui serait pollué par les rejets des usines de raffinage de terres rares. Or, les batteries électriques et les objets numériques ont besoin de cobalt, de graphite, de tungstène, de lithium et des terres rares (lanthame, cérium, yttrium, etc).

Ils démontrent également dans leur reportage que le monde sera dépendant de la Chine pour les terres rares. "On va changer de dépendance", soutient M. Pérez, "on était dépendant des pays du Golfe pour le pétrole, on le sera de la Chine qui détient près de 90% des terres rares". "Les Chinois sont très intelligents. Les Saoudiens n'ont jamais vendu de voiture avec le plein mais les Chinois vendent des voitures électriques avec des batteries contenant des métaux rares", ajoute Guillaume Pitron.

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