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Fonds pour l’environnement mondial : 179 millions USD pour l’environnement

Fonds pour l’environnement mondial : 179 millions USD pour l’environnement

 

Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) alloue 179 millions USD à l’appui de projets coordonnés par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Il s’agit de projets qui concernent tout spécialement la conservation de la biodiversité, la gestion des ressources hydriques transnationales, la gestion durable des terres, la remédiation de pesticides extrêmement dangereux et l’adaptation aux changements climatiques.

Le financement est le résultat de la réunion du Conseil du FEM qui s’est tenue cette semaine à Washington et où les gouvernements ont approuvé deux programmes de travail séparés pour un total de 967,47 millions USD, soit l’allocation la plus importante dans toute l’histoire du FEM. Ce financement profitera à 91 pays, dont 30 pays les moins avancés et 32 petits États insulaires en développement (PIED).

Parmi les programmes de travail, le FEM a lancé deux programmes spécifiques phares (appelés Impact Programs), l’un pour les paysages durables des terres arides (DSL) et l’autre pour les systèmes alimentaires, l’utilisation des terres et la remise en état. Quelque 104 millions USD de ce financement sera destiné au programme spécifique DSL, coordonné par la FAO, dans 11 pays d’Afrique et d’Asie, en partenariat avec la Banque mondiale, l’Union internationale pour la conservation de la nature, et le Fonds mondial pour la nature.

Le programme spécifique aura pour objectif de soutenir les efforts destinés à éviter, réduire et inverser la tendance à la déforestation, à la dégradation et à la désertification dans les pays suivants: Angola, Botswana, Burkina Faso, Kazakhstan, Kenya, Malawi, Mongolie, Mozambique, Namibie, République-Unie de Tanzanie et Zimbabwe.

La FAO a aussi été invitée à jouer un rôle clé avec la Banque mondiale dans un deuxième programme spécifique du FEM, à savoir le programme pour les systèmes alimentaires, l’utilisation des terres et la remise en état. Toutes ces initiatives porteront sur l’interaction complexe entre le maintien de systèmes de production résilients dans les zones arides, la promotion d’une remise en état, et l’amélioration des moyens d’existence, à travers une approche paysagère globale.

Le Conseil du FEM a également approuvé un programme de travail à hauteur de 101 millions USD pour les fonds fiduciaires d’adaptation aux changements climatiques du FEM – le Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA) et le Fonds spécial pour les changements climatiques (FSCC) dont 44 millions USD sont des projets FAO-FEM.

Le programme de travail FPMA/FSCC prévoit une vaste gamme de priorités d’adaptation dont la réalisation d’une agriculture et d’une foresterie climato-intelligentes, la construction d’une résilience face au climat dans les contextes urbains, ruraux et dans les communautés côtières, une amélioration dans la gestion des ressources en eau et une disponibilité de l’eau pour les usages agricoles et domestiques, un renforcement de la résilience climatique dans les communautés côtières vulnérables, une augmentation de la capacité d’adaptation des communautés par le biais d’approches intégrées.

Le FEM accorde des subventions aux pays afin qu’ils puissent faire face à ces défis et contribuer dans le même temps à des objectifs clés de développement, comme la sécurité alimentaire.

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