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Les pays les plus pauvres face à des difficultés plus rudes

Les pays les plus pauvres face à des difficultés plus rudes

 

La croissance mondiale devrait fléchir pour atteindre 2,6% cette année, estime la Banque Mondiale. Il s’agit du niveau le plus bas enregistré depuis trois ans. Une stabilité pourrait être enregistrée à court terme mais « cette dynamique reste fragile et exposée à des risques importants », dixit toujours l’institution de Bretton Woods. Les pays les plus pauvres risquent de devenir davantage plus fragilisés à cause de cette faible croissance économique.

« Si leur nombre a baissé de 64 à 34 entre 2001 et 2019, grâce à la résolution de plusieurs conflits armés, à l'allégement de la dette ou au renforcement de l'intégration commerciale avec des économies plus importantes et dynamiques, ces pays sont confrontés à des difficultés plus rudes que celles surmontées par les pays qui se sont hissés dans la catégorie supérieure », peut-on lire sur le site de la Banque Mondiale.

En effet, la plupart de ces pays dépendent fortement de l’agriculture et sont ainsi victimes des changements climatiques. Le ralentissement de la croissance dans les grandes économies peut aussi amener les pays développés à réduire leur demande en matière première. Il y a également les facteurs qui leur sont propres tels que les conflits et l’isolement ou l’enclavement.

Il est toutefois possible d’assurer une croissance soutenue dans ces pays. Il faudrait pour cela que les concernés renforcent leurs systèmes financiers et promeuvent l’inclusion financière, tout en améliorant la gouvernance et le climat des affaires afin d’appuyer le développement du secteur privé. « Les gouvernements peuvent par ailleurs exploiter des sources de croissance hors de leurs frontières, en favorisant l'intégration de leur économie dans le commerce mondial et en encourageant les investissements directs étrangers », recommandent la Banque Mondiale.

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