A LA UNE

Une réserve mondiale de semence dans le pôle Nord

Une réserve mondiale de semence dans le pôle Nord

 

Une arche de Noé végétale. Construite sur une île reculée, à quelque 1 100 kilomètres du pôle Nord, la réserve mondiale de semences du Svalbard a été conçue pour servir de réserve génétique mondiale. Le projet a été financé entre autres par le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale, la Fondation Gates et le gouvernement norvégien.

Il s’agit de la plus grande banque de graines de la planète. Les initiateurs cherchent à travers cette réserve mondiale à préserver la diversité des plantes pour l’avenir. Les graines sont conservées dans des conditionnements spéciaux pour éviter qu’elles ne moisissent. Grâce à cette initiative de préservation de la diversité génétique, les scientifiques seront davantage en mesure de mettre en point des cultures nutritives et climato-résilientes pour les prochaines générations.

Cette réserve fait ainsi partie des solutions avancées qui devraient permettre de résoudre les problèmes d’alimentation et de biodiversité que l’humanité pourrait rencontrer. En effet, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a publié récemment qu’on assiste actuellement à un déclin de beaucoup d'espèces animales ou végétales intervenant indirectement dans la production alimentaire, à l’instar des oiseaux qui mangent les ravageurs des cultures ou des mangroves qui purifient l’eau. Plus de 33% des poissons sont également surexploités et 17% des pollinisateurs vertébrés (oiseaux, chauves-souris) menacés d'extinction. Or 75% des cultures dépendent en partie de la pollinisation.

Les chercheurs craignent le pire face à cette situation d’autant plus que le nombre de population à nourrir est estimé à près de 10 milliards d’habitants en 2050.

Partager cet article sur :

»»» Les articles sur le Trésor public