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Compétences numériques : Nécessaires pour 230 millions d’emplois

Compétences numériques : Nécessaires pour 230 millions d’emplois

 

Selon les informations publiées dans un rapport de la Société financière internationale (SFI), près de 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne d’ici 2030. La SFI a révélé que la demande de compétences numériques en Afrique subsaharienne devrait croître à un rythme plus rapide que sur les autres marchés. Cette forte demande sera alimentée par la croissance économique rapide de l’Afrique, ainsi que par la numérisation et l’automatisation de ses secteurs agricoles, manufacturier et des services.

Faut-il rappeler que la SFI est membre du Groupe de la Banque mondiale. Elle est la plus importante institution mondiale d’aide au développement dont les activités concernent exclusivement le secteur privé dans les pays en développement. Elle utilise et mobilise ses produits et services, ainsi que ceux des autres institutions du Groupe, afin d’apporter des solutions de développement adaptées aux besoins de ses clients. Ses ressources financières, son expertise technique, son expérience mondiale et sa culture de l’innovation lui permettent d’aider ses partenaires à surmonter leurs difficultés financières, opérationnelles ou politiques.

Il est également indiqué dans le rapport que cette demande représente un marché de formation potentiel de plus de 130 milliards USD, pouvant profiter aux investisseurs et opérateurs du secteur de l’éducation.

En s’appuyant sur la formation aux compétences numériques de sa future main-d’œuvre, l’Afrique pourrait bénéficier d’une croissance économique plus soutenue, tout en réduisant le niveau de chômage du continent. Près de 80% des acteurs du secteur de l’industrie interrogés par les auteurs du rapport ont indiqué que la croissance économique africaine pourrait être négativement affectée, si les offres de compétences numériques se révélaient insuffisantes au cours des prochaines années.
D’après Sergio Pimenta, vice-président de la SFI pour le Moyen-Orient et l'Afrique, les approches de l'apprentissage devraient être reconsidérées afin que les gens des marchés émergents puissent travailler et bien vivre dans une ère de changements technologiques rapides. Le secteur des compétences numériques en Afrique subsaharienne est mûr pour l'investissement et la participation du secteur privé.

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