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Cours du pétrole : En hausse continue

Cours du pétrole : En hausse continue

 

Les cours du pétrole ont poursuivi leur hausse et atteint leur plus haut niveau depuis près de cinq mois, dopés par la baisse de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en mars 2019. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin 2019 a terminé à 69,37 USD à Londres, en hausse de 36 cents par rapport à la clôture de lundi 1 avril 2019. Faut-il rappeler que le Brent ou brut de mer du Nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'Inter Continental Exchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole.

A New York, le baril de WTI pour le contrat de mai 2019 a gagné 99 cents, à 62,58 USD. Les cours des deux barils ont atteint un nouveau plus haut depuis novembre 2018. Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.

D’après les données compilées par l'agence Bloomberg, l'OPEP a extrait 30,385 millions de barils par jour en mars 2019, soit 295.000 barils par jour de moins que le mois précédent. L’Organisation n'avait pas atteint un niveau aussi bas depuis janvier 2015. Elle a donc extrait bien en deçà de ses objectifs, notamment en raison de l'effondrement de la production au Venezuela, où l'industrie pétrolière souffre des sanctions américaines mais aussi des pannes d'électricité géantes.

En outre, certains importateurs de brut iranien ont reçu de Washington des exemptions pour leur permettre de continuer d'échanger avec Téhéran, mais la Maison Blanche doit décider de renouveler ou non ces passe-droits. Le marché se préparait par ailleurs à la publication mercredi d'un rapport sur les stocks américains, un indicateur important du marché sur l'état de l'offre et de la demande du premier producteur et consommateur mondial. Selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg, les analystes tablent sur des reculs de 900.000 barils des stocks de brut, de 1,5 million de barils des stocks d'essence et de 600.000 barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole).

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