A LA UNE

Zone de libre échange en Afrique : les efforts se poursuivent

Zone de libre échange en Afrique : les efforts se poursuivent

 

Au moins 1 500 participants, venus de 70 pays d’Afrique, essentiellement des investisseurs, experts et officiels, ont pris part à la septième édition de l’Africa CEO Forum, placée autour du thème central : « Faire de l’intégration économique africaine une réalité ». Cette rencontre, organisée par le groupe de presse Jeune Afrique et Rainbow Unlimited, société suisse spécialisée dans l’organisation d’évènements de promotion économique s’est déroulée les 25 et 26 mars 2019 à Kigali.

Ce 7eme forum est essentiellement axé sur l’accélération des actions qui vont permettre une fois de plus une grande intégration économique africaine, notamment les manières d’alléger les procédures administratives, la réflexion sur les moyens de concrétisation, et en vue d’accélérer la construction des infrastructures, de protéger les intérêts ainsi que les industries de chaque pays. Pour rappel, l’Afrique ambitionne de former ensemble une Zone économique de libre échange continentale ou Zlec. Le processus a commencé en mars 2018 avec la signature de l’accord de Kigali par 52 pays. Mais pour que l’accord entre en vigueur, il faut le ratifier par les parlements des 22 pays. Jusqu’à présent, 21 sur les 22 pays l’ont ratifié. « La Zlec est sur le point d’entrer en vigueur, il ne reste qu’une seule ratification. Il est bon que nous travaillions ensemble pour que cet accord soit effectivement une réalité. Nous ne devrons plus attendre », a- déclaré le Président du Rwanda, Paul Kagame, dans son allocution d’ouverture.

En chiffre, le commerce intra-africain se situe autour de 15% des échanges de l’Afrique, contre 70% avec celui de l’Europe. Le manque d'infrastructures, le nécessaire engagement du secteur privé, les entraves importantes à la libre-circulation des personnes figurent encore parmi les obstacles à dépasser pour que la zone de libre-échange continentale devienne une réalité. Durant ce forum, les participants ont évoqué le développement des échanges commerciaux intra-africains à hauteur de 15 à 20% en espace de 10 ans. En favorisant ainsi la libre circulation des biens et de services par l’annulation des droits de douane et les barrières non tarifaire, la libre circulation des capitaux ainsi que la libre circulation des voyageurs d’affaires.

Le marché unique africain n'est pas seulement une opportunité pour l'Afrique ; c'est une nécessité, avait souligné, Amir Ben Yahmed, Fondateur de l'Africa Ceo Forum et Directeur général du groupe Jeune Afrique dans son message de bienvenue.

Partager cet article sur :

»»» Les articles sur le Trésor public