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Réchauffement climatique : Gare aux allergies respiratoires
« Le réchauffement climatique et la hausse des températures conduisent à une augmentation des quantités de pollen », selon la fédération des Associations de surveillance de la qualité de l'air, le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) et l'Association des pollinariums sentinelles de France. Or les pollens sont l'origine de gênes ou d'allergies respiratoires. Cette situation est inquiétante dans la mesure où les effets du changement climatique sur les pollens risquent de s'amplifier dans le futur.
Ce bilan résulte d’une observation des pollens de bouleau, qui, en 2018 a enregistré un pic anormal des concentrations durant le mois d’avril. « Pendant l'hiver, des conditions météorologiques froides et pluvieuses ont permis de limiter la dispersion des pollens de noisetier, aulne et frêne. En revanche, "un épisode de chaleur exceptionnel en avril a permis aux bouleaux de fleurir dans des conditions très favorables et les quantités de ce pollen ont battu tous les records, ce à quoi ce sont ajoutés les pollens de platane et de chêne », mentionne les auteurs de l’étude.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les maladies respiratoires touchent les voies aériennes, y compris les voies nasales, les bronches et les poumons. Elles vont d’infections aiguës comme la pneumonie et la bronchite à des affections chroniques telles que l’asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive. Les maladies respiratoires sont responsables de 3 millions de décès tous les ans et sont notamment responsables de plus de 10% des hospitalisations et plus de 16% des décès au Canada. Le mode de vie tel que l'exercice régulier et une alimentation saine sont importants dans la prévention et le traitement des maladies respiratoires. La vaccination peut également prévenir certaines maladies respiratoires, telles que les grippes.
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Judicaelle Saraléa
19/03/2019 15:57
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