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SIAL : Aubaine pour les opérateurs malgaches

SIAL : Aubaine pour les opérateurs malgaches

 

Rendez-vous mondial de l’innovation alimentaire. Madagascar participe au salon international de l'alimentation (SIAL) qui a ouvert ses portes hier, 21 octobre 2018 à Paris et se tiendra jusqu’au 25 octobre 2018.

SIAL est un des plus grands salons mondiaux consacrés à l'Agro-alimentaire et l'alimentation organisé tous les deux ans. Pendant cinq jours, plus de 7 000 entreprises venues de 109 pays y présentent près de 400 000 produits aux professionnels de la distribution et de la restauration. Cette fois-ci, les organisateurs du salon mettent en avant les « flexitariens gourmands », soucieux de manger mais de meilleure qualité avec moins de viande ou de poisson. Par ailleurs, « Le SIAL devrait être le théâtre d’une explosion de l’offre des légumineuses, des super-fruits, des super-légumes, des super-graines, et des micro-algues, permettant de manger des protéines de manière gourmande », selon Xavier Terlet, président du cabinet XTC World innovation qui analyse les tendances mondiales.

Madagascar Truly authentic : plus de visibilité

Une délégation malgache composée de 7 entreprises est présente au salon, accompagnée par la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Madagascar (CCIFM) et le Programme d’appui à l’emploi et à l’intégration régionale (Procom), financé par l’Union Européenne. Des produits phares et authentiques de la Grande Île à l’instar des épices, de la vanille, du cacao, des grains secs, du chocolat, ou encore des huiles essentielles seront proposés aux visiteurs. Pour cette édition 2019, la délégation est réunie dans un seul pavillon nommé « Madagascar Truly authentic » de façon à donner plus d’ampleur à la visibilité du pays. « L’idée, c’est d’ériger un grand stand commun pour l’ensemble de la délégation. Ceci afin de donner plus de visibilité à Madagascar et garantir les retombées » a expliqué Rita Andriamiharisoa, chargée de mission de la CCIFM.

Avec le soutien de la CCIFM et le PROCOM, les participants malgaches pourront améliorer leurs compétitivités et l’ouverture au commerce régional et international, ou encore combler les lacunes lors des précédentes participations. Notons qu’en 2014, les opérateurs malgaches ont eu des difficultés pour les commandes à grandes échelles exigées par les consommateurs internationaux. Et pourtant, 2 300 000 euros d’intentions de commande ont été enregistrées. En effet, Madagascar reste encore au rang des pays d’échantillon qui ne peut faire concurrence sur le marché de grande distribution.

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