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Développement durable : Le capital humain à prioriser
Un pays devrait investir à long terme dans le développement du capital humain s’il veut garantir la prospérité et la qualité de vie future de ses ressortissants. C’est l’un des messages véhiculés par la Banque Mondiale à travers un article intitulé « Investir dans l’individu pour renforcer le capital humain », publié sur son site. En effet, de nombreux pays ont longtemps privilégié le capital physique : routes, ponts, aéroports et autres infrastructures en négligeant les ressources humaines. Une négligence qui a engendré un déficit du capital humain.
« La frontière des compétences ne s’est jamais déplacée aussi vite qu’aujourd’hui. Les pays doivent préparer leur main-d’œuvre aux impressionnants défis comme aux incroyables opportunités qui accompagnent les avancées technologiques », mentionne l’article.
Face à cette situation, des mesures doivent être prises par les Gouvernements pour renforcer leur capital humain s’ils ne veulent pas prendre le risque de se retrouver exclus de la prospérité, ce qui pourrait conforter le clivage existant en termes de développement.
« Les gouvernements ont un rôle clé à jouer dans la transformation du capital humain, parce que la pauvreté, les inégalités et d’autres facteurs contraires empêchent de nombreux parents d’investir dans la santé et l’éducation de leurs enfants », indique l’article.
Mais la Banque Mondiale s’est également engagée à aider les pays à miser durablement et prioritairement sur leur capital humain à travers un nouveau projet. Ce dernier devrait permettre de faire émerger une demande pour des investissements plus conséquents et efficaces dans les ressources humaines ; d’aider les pays à renforcer leurs stratégies en faveur du capital humain et leurs investissements afin d’obtenir rapidement des résultats plus satisfaisants ; et d’améliorer la manière dont sont mesurés le capital humain.
« Le nouvel indice du capital humain, qui sera dévoilé lors des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale en octobre prochain, viendra étayer la concrétisation de ces trois objectifs tout en offrant aux pouvoirs publics et aux citoyens un outil particulièrement opérant pour mesurer le taux de survie des enfants, l’acquisition précoce des éléments constitutifs de la réussite, l’apprentissage des élèves et l’état de santé à l’âge adulte, autant d’indicateurs de la productivité du capital humain », dévoile l’Institution.
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Judicaelle Saraléa
17/08/2018 15:58
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