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Protection des abeilles : Garantie de la production agricole
Plus de 20 000 espèces d'abeilles sauvages ont été recensé dans le monde. Près de 1,6 million de tonnes de miel sont produits chaque année par les abeilles occidentales. L’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé un appel solennel à la protection des abeilles à travers le monde durant la toute première journée mondiale des abeilles, passée presque inaperçue le 20 mai 2018.
Vital pour l’agriculture
La FAO a fait savoir que 3 récoltes alimentaires sur 4 dépendent dans une certaine mesure de la pollinisation au niveau du rendement et de la qualité. La pollinisation contribue à la production de 87 des plus importantes cultures vivrières dans le monde. Les pommes, les fraises, le poivre, les oignons, le café et le cacao font partie des cultures dépendantes des pollinisateurs.
A elle seule, une abeille se posera chaque jour sur environ 7000 fleurs et il lui faudra se rendre sur quatre millions de fleurs pour produire un kilogramme de miel.
Les pollinisateurs sont extrêmement menacés par les effets combinés du changement climatique, de l'agriculture intensive, des pesticides, de la perte de la biodiversité et de la pollution. Ces pollinisateurs tels que les abeilles, les abeilles sauvages, les oiseaux, les chauves-souris, les papillons et les coléoptères volent, sautent et rampent autour des fleurs et contribuent à fertiliser les plantes. Le nombre de pollinisateurs et leur diversité ont diminué ces dernières décennies et les faits indiquent que ce déclin est principalement lié aux activités humaines, dont le changement climatique qui peut perturber les saisons de floraison.
Encourager les pratiques agricoles durables et réduire l’usage des pesticides
La protection des abeilles passe par une réduction de l’usage des pesticides dans l’agriculture. En effet, les pratiques agricoles durables, en particulier l'agro écologie, peuvent aider à protéger les abeilles en réduisant leur exposition aux pesticides et à diversifier le paysage agricole. Grâce à l'agro écologie, la FAO souhaite optimiser les interactions entre les plantes, les animaux, les êtres humains et l'environnement. Des innovations sont nécessaires et elles doivent se baser sur la co-création du savoir, en associant la science aux expériences et au savoir locaux, en tant que processus social.
Avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la FAO a également développé un Code international de conduite pour la gestion des pesticides. Ce Code fournit un cadre afin d'adopter de meilleures pratiques qui vont permettre de réduire l'exposition des pollinisateurs aux pesticides.
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Rivolala Randrianarifidy
19/07/2018 15:31
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