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Biodiversité : « Allier conservation et développement »

Biodiversité : « Allier conservation et développement »

 

Fêtée le 22 mai dans le monde, Madagascar a décidé de célébrer la journée mondiale de la biodiversité le 23 mai 2018. La célébration a eu lieu à l’American Center Tanjombato, Antananarivo, où l’assistance a eu droit à des expositions, projections, et débats. Pour cette année, la Grande Île a choisi comme thème : « Allier conservation et développement ». Soit mettre la conservation de la biodiversité et le développement du pays sur le même piédestal, l’un n’allant pas sans l’autre si le pays aimerait prétendre au développement durable.

« La protection et la restauration des écosystèmes ainsi que l’accès aux services écosystémiques sont nécessaires à l’éradication de l’extrême pauvreté et de la faim. La réduction de la déforestation et de la dégradation des sols ainsi que le renforcement des stocks de carbone dans les forêts, les zones arides, les pâturages et les terres cultivées sont nécessaires pour atténuer les effets du changement climatique. Et la protection de la biodiversité des forêts et des bassins hydrographiques favorise un approvisionnement en eau propre et abondante », a d’ailleurs souligné António Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies lors de la célébration mondiale le 22 mai.

La Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, les Sciences et la Culture (UNESCO), Audrey Azoulay, a de ce fait appelé tout un chacun à la préservation de ce bien commun qu’est la biodiversité. Celle-ci étant un héritage extrêmement précieux constitué au cours de millions d’années, un capital à transmettre aux générations futures. Les actions menées devraient aussi être efficaces.

En effet, des experts internationaux rassemblés au sein de la Plateforme Intergouvernementale scientifique et politique sur la Biodiversité et les Services Ecosystémiques (IPBES) se sont réunis au mois de mars dernier et leurs rapports ont confirmé la détérioration rapide de l’état de la biodiversité. Ils ont aussi mis en évidence les effets directs de cette détérioration, déjà perceptibles, comme la diffusion de certaines maladies à l’homme. D’ailleurs, Madagascar risque de perdre 30% de ses espèces de faune et flore à la fin du XXIè siècle si ses habitants continuent à faire usage de ressources naturelles au rythme actuel.

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