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BAD : 7,2 milliards USD de décaissements

BAD : 7,2 milliards USD de décaissements

 

En 2017, la Banque Africaine de Développement (BAD) a augmenté la portée de ses prêts et accéléré leur mise en œuvre, avec des décaissements jamais atteints dans son histoire, à hauteur de plus de 7,2 milliards USD. Elle est perçue comme le partenaire de confiance pour accélérer la croissance économique. Ces informations ont été révélées lors de la réunion des gouverneurs de cette institution pour l’Afrique australe, qui s’est tenue cette semaine à son siège à Abidjan, Côte d’Ivoire.

Les données statistiques diffusées à la réunion indiquent que les opérations de la Banque ont changé la vie des populations africaines. Selon les chiffres pour la période de 2010 à 2017, 18 millions d’Africains ont bénéficié de nouvelles connexions électriques et 57 autres millions d’Africains ont bénéficié de soutien dans le secteur agricole. Au cours de la même période, des services financiers ont été fournis à 420 000 petites entreprises, alors que 83 millions d’Africains ont bénéficié d’un meilleur accès aux transports et 49 millions d’un meilleur accès à l’eau et à l’assainissement.

En outre, les projections de croissance de la région pour 2018 et 2019 sont de 2,0 % et de 2,4 % respectivement, ce qui est encore insuffisant pour réduire la pauvreté. La région produit 20 % du PIB de l’Afrique et abrite 16 % de sa population.

A l’issu de cette réunion, le ministre des Finances et du budget de Madagascar, Vonintsalama Andriambololona, a fait ressortir que les nombreux défis auxquels est confrontée l’Afrique exigent que le continent se relève afin d’assurer son développement et sa croissance. Elle a loué la façon dont la Banque a réduit le délai entre la conception des projets et le premier décaissement, un délai bien plus court qu’avec n’importe quelle autre institution multilatérale de développement, a-t-elle ajouté. « Nous sommes reconnaissants à la Banque africaine de développement pour son anticipation des besoins de financement en Afrique et pour la réponse qu’elle y apporte actuellement. L’Afrique a besoin de plus de ressources pour croître. Ainsi, nous sommes en faveur d’une augmentation du capital de la Banque, afin qu’elle soit en mesure de traiter les besoins de financement de l’Afrique », a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, les gouverneurs ont exprimé leurs préoccupations quant à la faible croissance de la région de l’Afrique australe en 2017, avec la sombre perspective que l’Afrique compte neuf des 10 pays les moins avancés dans le monde d’ici à 2030. Ils ont estimé que la Banque est le partenaire fiable de l’Afrique pour renverser une telle situation.

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