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Le FMI met en garde contre le danger du protectionnisme

Le FMI met en garde contre le danger du protectionnisme

 

« L'histoire montre que les restrictions sur les importations nuisent à tout le monde, et particulièrement aux consommateurs les plus pauvres (…) Elles conduisent non seulement à des produits plus chers, à des choix plus limités, mais elles empêchent également le commerce de jouer son rôle essentiel dans la stimulation de la productivité et la diffusion des nouvelles technologies », a déclaré la Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI), Christine Lagarde, le 11 avril 2018 à Hong Kong. Cette Institution de Bretton Woods se montre, en effet, inquiète quant à la montée du vent de protectionnisme.

Sa Directrice Générale qui se dit toujours optimiste sur la croissance mondiale a souligné que les principales priorités pour l'économie mondiale consistaient justement à éviter le protectionnisme, à se prémunir contre les risques financiers et à favoriser la croissance à long terme. En outre, les pays doivent selon ce responsable respecter des règles du jeu équitables et résoudre leurs différends sans recourir à des mesures exceptionnelles. Un rappel qui concerne notamment la Chine et les Etats-Unis qui sont en pleines tensions commerciales.

Cette inquiétude du FMI est tout aussi partagée par l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE). Cette organisation a déjà mis en garde contre le "danger" que représente le protectionnisme, après l'annonce par le président américain Donald Trump de taxes douanières sur les importations d'acier et d'aluminium.

« Il est important d'éviter une escalade de tensions commerciales » a indiqué le chef économiste de l'OCDE par intérim Alvaro Pereira dans un communiqué publié au mois de mars 2018. Il a alors appelé les gouvernements à « se reposer sur les solutions collectives » pour gérer la surproduction d'acier. La guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, les deux premières puissances économiques mondiales, n’a en effet jamais semblé aussi proche avec la menace du Président américain, Donald Trump, de tripler les taxes sur les importations chinoises. La Chine, quant à elle, s’efforce de rallier à sa cause l’Union européenne, qui se trouve également sous la pression de Washington dans le dossier de l’acier et de l’aluminium. Pékin a aussi décidé de porter plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

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