A LA UNE

Réseau Square Kilometer Array: Une installation à Arivonimamo

Réseau Square Kilometer Array: Une installation à Arivonimamo

 

Des antennes du réseau Square Kilometer Array (SKA) seront bientôt construites à Madagascar. Installé à Arivonimamo, ce réseau sera le plus grand radiotélescope du monde. Le site a déjà été mis à disposition par TELMA.

Un atout pour les recherches astronomiques

Lors d’une conférence organisée la semaine dernière en hommage au professeur Stephen Hawking, Charles Ratsifaritana, astrophysicien et président de l'association de promotion de la science à Madagascar, a déclaré que « tous les matériels pour la conception du télescope sont fins prêts. Les équipes qui travaillent dans le cadre du projet ne devront pas mettre trop de temps pour la construction du centre ». Le centre d’Arivonimamo sera utilisé pour mener des recherches astronomiques. Les chercheurs malgaches et étrangers, mais surtout les jeunes étudiants et diplômés auront la chance de côtoyer les éminents scientifiques œuvrant dans le domaine ». Le Square Kilometre Array (SKA) est le projet d’un futur radiotélescope géant qui sera pleinement opérationnel vers 2020.

50 fois plus sensible

Le principe du SKA est de mettre en réseau à travers le monde des télescopes distant de plusieurs centaines voire de milliers de kilomètres. Deux phases de réalisation sont programmées, SKA1-Low en Australie, SKA-1-Mid en Afrique du Sud et SKA-2. A l'horizon 2025 ce sont 3 000 antennes réparties dans 250 stations qui constitueront le réseau mondial. Vingt pays à travers le monde participent au projet SKA qui mobilise 500 des meilleurs scientifiques et ingénieurs mondiaux dans plus de 100 entreprises et instituts de recherches. Le site d'Arivonimamo sera en connexion avec celui de Karoo en Afrique du Sud qui accueille déjà le réseau de télescopes KAT-7, un ensemble de 64 antennes qui préfigurent le réseau SKA. La raison principale de développer un si grand radiotélescope repose sur la volonté des chercheurs d’observer le signal radio de sources galactiques ou extragalactiques très faibles. Les radiotélescopes actuels n’ont pas la sensibilité suffisante pour mesurer des signaux si faibles.

Partager cet article sur :

»»» Les articles sur le Trésor public