Des professionnels à la rencontre des élèves

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Des professionnels à la rencontre des élèves

Une rencontre utile. Le Rotary Club Antananarivo AINGA, en partenariat avec le ministère de l'Education nationale, le Rotary Club d’Antsirabe, le Rotary Club de Majunga et le Rotary Club de Tamatave, organise la treizième édition du « Ny asako rahampitso » du 20 au 23 mars et le 27 mars 2018. L’évènement consiste à faire venir des professionnels auprès de onze lycées différents pour aider les élèves à se projeter dans leurs avenirs professionnels. Ces professionnels doivent, de ce fait, raconter leurs parcours, les atouts et les différentes contraintes rencontrées dans leurs emplois respectifs.

« Notre action cible les lycéens en classe de seconde des sept lycées publics d’Antananarivo, celui d’Andoharanofotsy ainsi que ceux d’Antsirabe, de Majunga et de Tamatave. Notre objectif est de les aider à orienter leurs choix d’études en vue de leurs futurs métiers », explique Jean Claude Razafimandimby, Immediate Past President du Rotary Club Antananarivo AINGA.

Les élèves ont ainsi droit à environ une quinzaine de métiers. Des juristes, des médecins, des architectes, des entrepreneurs, des journalistes, des gendarmes, des policiers font entre autres partie de ceux qui viennent à leurs rencontres. Un déplacement qui a, par exemple, été bien accueilli par les élèves du Lycée Gallieni Andohalo le 22 mars 2018. Ces derniers ayant manifesté leur curiosité à travers des questions qui ont d’ailleurs surpris certains professionnels par leur pertinence et leur maturité. Un évènement qui selon certains mérite d’être organisé au niveau national étant donné ses impacts positifs sur les élèves.

En effet, « nous avons eu des feedback positifs notamment de la part des lycées. Selon les responsables, les élèves sont plus consciencieux dans leurs choix de série. Ils deviennent également plus ambitieux. Et ceux qui ont déjà fait leurs entrées dans le monde du travail ont aussi témoigné de l’impact positif qu’a eu cet évènement dans leur choix », rajoute Jean Claude Razafimandimby.