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AfOA-OI : La pêche emploie près de 3,5 millions de personnes

Le projet SWIOFish1 de la Commission de l’océan Indien (COI), financé par la Banque mondiale, a organisé du 19 au 21 février 2018 à Beau Vallon (Seychelles) un atelier sur les bonnes pratiques et les leçons apprises dans la mise en œuvre de projets de pêche et d’aquaculture dans la région du Sud-Ouest de l’océan Indien.
Cet atelier, réunissant des experts et des journalistes venant de 15 pays de la région et d’Afrique de l’Ouest, avait notamment pour but de promouvoir les succès dans le domaine des pêcheries et de l’aquaculture et d’éveiller l’intérêt des journalistes pour la pêche durable, ces méthodes d’extraction raisonnée de la ressource associées à des bénéfices socio-économiques de long terme.
Dans la région de l’Afrique orientale et australe et de l’océan Indien (AfOA-OI), la pêche emploie directement près de 3,5 millions de personnes. « La pêche est l’une des ressources renouvelables les plus importantes que les pays de l’AfOA-OI ont à leur disposition pour leur sécurité alimentaire, leurs moyens de subsistance et leur croissance économique. Comme les populations de ces pays continuent à augmenter, les bénéfices futurs que ces ressources peuvent fournir devront concilier les demandes croissantes en matière de pêche avec la capacité des stocks de poissons océaniques, côtiers et d’eau douce pour maintenir la production », a déclaré Luc Ralaimarindaza, chargé de mission à la COI, en ouverture de l’atelier.
La présentation de la gestion durable de la pêche aux ourites à Rodrigues (Maurice), du système électronique d’information sur la pêche aux Maldives, de l’évaluation de la pêche crevettière de surface dans le Banc de Sofala au Mozambique, et d’autres bonnes pratiques mises en place dans la région ont suscité l’intérêt des journalistes participant à l’atelier, qui ont ainsi pu mieux comprendre les réalités et les dynamiques de la gestion durable des pêches dans chaque pays.
En complément, une visite du marché aux poissons de Victoria, des usines de transformation du poisson et du port de pêche à Providence ainsi que d’un site de déchargement de pêche artisanale à Cascade ont pu leur donner un aperçu des méthodes pratiquées aux Seychelles.
L’ouverture officielle s’est faite en présence de Pamela Charlette, ministre seychelloise de la Pêche et de l’Agriculture, et de responsables de la Banque mondiale.
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Recueillie par Judicaelle Saraléa
26/02/2018 15:58
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