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Cuisson propre : Réduction de la pollution

Cuisson propre : Réduction de la pollution

 

Environ 3 milliards de personnes dans le monde utilisent toujours des appareils de cuisson et de chauffage traditionnels et inefficaces fonctionnant au bois, au charbon de bois, à la houille, au fumier animal ou aux résidus agricoles.

Les inconvénients sont multiples

Le coût pour la santé, l’environnement et l’économie de ce recours continu aux combustibles fossiles est exorbitant, puisqu’il est estimé à 123 milliards USD par an. Les femmes et les enfants sont les premières victimes sur le plan de la santé, sachant que c’est également à eux qu’incombe le plus souvent les corvées de ramassage. À eux seuls, les combustibles ligneux non renouvelables émettent pratiquement une gigatonne de CO2 par an, soit entre 1,9 et 2,3% des émissions de gaz à effets de serre (GES) dans le monde.

La conversion est nécessaire

Toutefois, des appareils de cuisson propres et efficients peuvent réduire la pollution de l’air par des substances toxiques, sauver ainsi des vies, protéger l’environnement et améliorer les moyens de subsistance.
L’accélération de la conversion à des modes de cuisson et des combustibles propres exige cependant un engagement durable sur les marchés locaux, des approches novatrices et une concertation mondiale. Au titre de son engagement de longue date en appui à cette transition, la Banque mondiale a augmenté son soutien à ce secteur avec, à ce jour, un portefeuille d’opérations totalisant 130 millions USD dans 13 pays et bénéficiant à 11 millions d’individus.

Les appareils de cuisson propres sont disponibles

Les innovations en termes de technologies et de prestations donnent un coup de fouet à toute la filière. Plusieurs fabricants internationaux ont conçu des appareils sophistiqués et efficients.
Pour le cas de Madagascar, l’Association pour le Développement de l'Energie Solaire (ADES) offre, par exemple, des alternatives permettant une cuisson propre et respectueuse des ressources. A titre d’illustration, la cuisson à basse température à l’énergie solaire est, à présent, possible par l’utilisation d’une boîte isolée, dont l’intérieur et la casserole sont peints en noir pour capturer les rayonnements lumineux émis par le soleil et les transforment en chaleur. La température générée atteint jusqu’à 150°C. Les fours solaires peuvent également cuire du pain et des gâteaux, conserver ou sécher des fruits et légumes ainsi que stériliser de l’eau ou des instruments médicaux. Il en est de même pour le cuiseur solaire parabolique qui comprend un miroir conique en aluminium poli, résistant à la corrosion atmosphérique, et un support en acier galvanisé.

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