A LA UNE

Accès à l’eau potable : 700 milliards MGA seront investis

Accès à l’eau potable : 700 milliards MGA seront investis

 

Au cours des trois prochaines années, la JIRAMA compte réaliser un investissement de 700 milliards MGA pour améliorer les équipements existants et effectuer des travaux d’extension. La compagnie nationale d’eau et d’électricité prévoit ainsi d’investir 200 milliards MGA qui seront affectés aux travaux de réhabilitation à Antananarivo, 200 milliards MGA pour les travaux de réhabilitation à réaliser dans les autres communes déjà desservies et les 300 milliards MGA restant qui seront alloués au financement de nouveaux projets d’extension. Compte tenu de l’importance de cet investissement, le contrat de concession établi entre l’Etat malagasy et la JIRAMA a été renouvelé et signé le 01 décembre 2017.

Sécuriser les investissements

Selon l’article 80 du Code de l’Eau, la durée du contrat de concession établi avec la JIRAMA est de 10 ans. Le dernier contrat date de 2001-2011. De 2011 à 2014, aucun contrat n’a régi les travaux de la société dans le secteur. En 2014, un arrêté portant prolongement du contrat de concession a été sorti. Actuellement, la JIRAMA exploite les systèmes d’adduction d’eau potable comprenant les matériels de production, le transport et la distribution dans 123 communes. Ce contrat garantit la sécurisation juridique des investissements qui seront réalisés dans le domaine de l’eau potable aussi bien pour les partenaires de la JIRAMA que pour les employés qui craignent la privatisation.

Priorité à l’amélioration de l’accès à l’eau potable

D’ici 2019, l’objectif est d’accroître ce taux d’accès à l’eau potable jusqu’à 67% si actuellement il est de 24%. Lors de la signature du contrat de concession, le ministère de l’eau, de l’énergie et des hydrocarbures a saisi l’opportunité pour lancer un appel à d’autres opérateurs pour intervenir dans les autres localités encore non desservies. Il a également souligné que des études sont lancées par rapport aux constructions environnantes de la station de production d’eau potable de Mandroseza. Cette étude devrait sortir des données sur les effets de leur présence sur la potabilité de l’eau.

Partager cet article sur :

»»» Les articles sur le Trésor public