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Nouvel accord pour Oyster Oil and Gas

Nouvel accord pour Oyster Oil and Gas

 

La société canadienne Oyster Oil and Gas a annoncé avoir signé un accord d’acquisition de données gravimétrique par densitométrie aéroportée (FTG) avec le fournisseur de services géoscientifiques Austin Bridgeporth. Ce dernier a réalisé des études de faisabilité pour Oyster, qui ont indiqué que les données FTG devraient résoudre les incertitudes structurelles restantes et permettre à Oyster d'aller de l'avant et de déterminer les emplacements pour son futur programme de forage d'exploration à Madagascar. Elle a ainsi été autorisée à explorer dans la partie Sud du bloc 1101, sur le littoral nord-ouest de Madagascar dans la Région DIANA. Ce nouveau programme couvrira une superficie de 520 km2 et totalisera environ 2 860 kilomètres de données linéaires.

Le bloc 1101 couvre environ 11 200 kilomètres carrés à l'est du bassin d'Ambilobe. Il a été initialement autorisé en 2006 à Candax Madagascar Ltd (Candax) en tant qu'opérateur et East Africa Exploration Ltd (EAX), avec une date d'entrée en vigueur le 30 juillet 2007. Oyster a une longue histoire dans le bloc, comme trois dirigeants d'Oysters les opérations dans le cadre de l'équipe Candax et ont été impliqués dans le leadership de l'exploration jusqu'en 2011. Les activités d'exploration comprenaient l'interprétation de données aéromagnétiques existantes, trois campagnes de géolocalisation, l'acquisition et l'interprétation d'un levé gravimétrique et magnétique aéroporté, deux campagnes sismiques 2D et, fin 2014, un programme de forage et de carottage de 2 000 m qui a récupéré environ 1 800 mètres du noyau de 4 emplacements.

Au cours de cette année 2017, des forages sont prévus sur Ampasindava, un des trois domaines onshore explorés par la compagnie, et situés à environ 3 km du littoral. Un développement rapide du champ pourrait être basé sur la production directe à un FPSO situé au large des côtes.
Faut-il rappeler qu’Oyster Oil and Gas concentre ses activités sur l’Afrique de l’Est. Elle détient également des contrats de partage de production avec les gouvernements de Djibouti et de Madagascar. A Djibouti, elle dispose de 4 blocs pétroliers onshore et offshore qui s’étendent sur 3,5 millions d’hectares.

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