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Production de café: Les prévisions de déficit revues à la baisse

Production de café: Les prévisions de déficit revues à la baisse

 

Le groupe londonien Marex Spectron a révisé à la baisse les prévisions de déficit en café du marché mondial pour 2017-2018. En effet, un volume de 2,2 millions de sacs est désormais attendu, contre 4,4 millions de sacs, en raison d’une production plus importante que prévue. Celle-ci devrait s’établir à 155,3 millions de sacs contre des prévisions initiales de 152,4 millions de sacs, du fait de l’amélioration de la récolte au Vietnam (premier fournisseur de robusta), et au Honduras à la faveur de pluies abondantes et au niveau élevé des prix.

De son côté, la consommation mondiale devrait se chiffrer à 157,6 millions de sacs contre 156,8 millions de sacs escomptés précédemment. En 2016-2017, les exportations globales de café ont affiché 122,45 millions de sacs, soit une hausse de 4,8% par rapport à l’année dernière, indique l’Organisation internationale du café (OIC). Dans les détails, l’institution explique que la variété arabica a vu ses expéditions croître de 7,9% à 77,52 millions de sacs, tandis que le volume de robusta exporté a baissé de 0,2%, à 44,93 millions de sacs.

Par ailleurs, l’OIC indique que les exportations de fève ont atteint leur plus haut niveau depuis 8 ans, dans le mois de juin, en s’établissant à 25,4 millions de sacs. Pour rappel, les exportations de café sont principalement réalisées par le Brésil, la Colombie, l’Indonésie, le Vietnam, l’Ethiopie, le Honduras, l’Ouganda, le Pérou et le Guatemala.

Concernant Madagascar, la production annuelle est évaluée à 40 000 et 50 000 tonnes. En 2015, la valeur totale de l’exportation de café non torréfié et non décaféiné s’élève à 4,88 millions USD, selon le ministère du Commerce et de la Consommation. Une tendance à la baisse de la production se confirme à cause de la reconversion de culture par les paysans producteurs, due notamment à la chute des cours mondiaux de cafés. Les paysans se dirigent vers d’autres cultures, donc chute de la production de café malgache depuis des années.

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