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La pollution ferait régresser la mémoire des enfants

La pollution ferait régresser la mémoire des enfants

 

Une raison de plus pour mieux préserver l’environnement. Une étude menée par une équipe de chercheurs de l'Institut pour la santé de Barcelone (isGlobal) a démontré l’effet négatif de la pollution de l’air sur la mémoire des enfants. Ils ont, en effet, suivi pendant un an 1.200 enfants, inscrits dans 39 écoles différentes, âgés de 7 à 10 ans. Durant cette année, ils ont relevé à quatre reprises les niveaux de deux polluants de l'air : les oxydes d'azote et les particules fines dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns (les PM2,5). Des tests de mémoire et d'attention des enfants ont également été passés en parallèle.

D’après Mar Álvarez-Pedrerol, principal auteur de l'étude : « L'analyse des résultats révèle que l'exposition aux PM2,5, en particulier au carbone suie, est associée au ralentissement de la croissance de la mémoire de travail de l'enfant de 4 à 5 % ». La carbone suie serait essentiellement rejetée par les moteurs diesel. La même étude a permis de constater que les garçons sont plus sensibles aux PM2,5 que les filles.

Pour éviter que les parents n’envoient leurs enfants à pied ou à vélo à l’école, par crainte de l’exposition à la pollution, les chercheurs soulignent tout de même qu’aller à l'école à pied ou à vélo apporte des bénéfices qui dépassent largement l'impact négatif de la pollution sur la santé des enfants.

Par ailleurs, une étude danoise menée en 2012 sur 25 000 élèves âgés de 5 à 19 ans l’a déjà démontré. Les enfants ont répondu à des questions sur leurs habitudes en termes d’exercices physiques et ont passé un test de concentration. Les résultats des enfants « transportés » en voiture, bus ou train se sont avérés moins bons que ceux des enfants qui effectuent eux-mêmes (à pied ou à vélo) le trajet domicile-école.

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