Des nanoparticules pour épurer les eaux

A LA UNE

Des nanoparticules pour épurer les eaux

Les statistiques publiées en 2015 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont révélé que près de la moitié des 663 millions de personnes dans le monde qui n'avaient pas accès à l'eau potable vivaient en Afrique subsaharienne.

Un financement à hauteur de 800000 USD

Pour remédier à ce problème chronique de l’accès à l’eau potable, des organismes internationaux ont décidé de financer un projet quinquennal axé sur l'utilisation des nanotechnologies pour relever les défis environnementaux en Afrique, notamment la contamination de l'eau. Le Centre de recherches pour le développement international du Canada (CRDI) soutient financièrement le projet, d'une valeur d’un million de dollars canadiens (environ 800000 USD), dans le cadre de la nouvelle Initiative de partenariat trilatéral des chaires de recherche Afrique du Sud-Canada. Le développement des systèmes d'information capables de réduire le coût actuel des méthodes de purification de l'eau figure également parmi les objectifs de ce projet. Ce dernier est mis en œuvre, grâce à une collaboration entre l'Université de Rhodes, en Afrique du Sud, l'Université d'Ottawa, au Canada et l'Université Internationale États-Unis-Afrique (USIU-Africa), au Kenya.

Une opportunité pour les scientifiques africains

Par ailleurs, l'objectif principal de cette initiative est d'examiner une alternative et une meilleure méthode de purification de l'eau. Les initiateurs du projet mettent en relief l'avantage de la nanotechnologie qui peut réduire la probabilité des microbes à développer une résistance antimicrobienne.
En matière de recherche scientifique, ce projet pourrait aussi aider les élèves à obtenir une formation pratique nécessaire, qui n'est pas facilement disponible au plan local. Les résultats tels que les publications et les brevets du projet pourraient accroître les contributions de l'Afrique à la nanotechnologie.
Dans un tout autre domaine, la nanotechnologie pourrait également apporter des améliorations notables aux méthodes en cours dans le secteur industriel et contribuer à réduire la pollution de l'environnement.

Vu les coûts exorbitants des nanotechnologies, les chercheurs doivent travailler ensemble avec les décideurs pour financer et créer des règlements qui guident l'utilisation des nanotechnologies sur le continent, afin d’en garantir le succès.