Des projets d’électrification sur les rails

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Des projets d’électrification sur les rails

Permettre aux zones hors réseaux d’accéder à l’électricité et contribuer au développement économique et social des territoires. C’est dans cette optique que l’Union Européenne a accepté de financer 17 projets de production d’énergie à partir de sources renouvelables de la Commission de l’Océan Indien (COI). Ces projets profiteront à l’Union des Comores, Maurice et Madagascar et seront cofinancés pour un engagement total de plus de 4,6 millions d’euros sur crédits du 10e Fonds Européen de Développement. La Grande Île bénéficie neuf de ces projets. Ces derniers ont été présentés et lancés à l’hôtel Colbert le 22 aout 2017.

« Nous ne pensons pas résoudre le problème d’électrification à Madagascar mais nous croyons à l’exemple et à l’effet d’entrainement », souligne Hamada Madi, Secrétaire Général de la COI. En effet, seuls 14% de la population ont actuellement accès à l’électricité à Madagascar. Et les projets devraient contribuer à développer les capacités locales de production d’énergie propre mais aussi de faciliter l’accès des populations à ces sources d’énergies.

« Nous sommes convaincus de la transition énergétique qui permet à la population d’accéder à l’énergie propre », a quant à lui indiqué Antonio Sánchez-Benedito, le Chef de Délégation de l’Union Européenne à Madagascar. Selon toujours ses dires, la Grande Île a compris les enjeux de la lutte contre le changement climatique ce qui explique que le pays ait bénéficié de ce programme COI-ENERGIES. Les neufs projets qui seront mis en œuvre à Madagascar s’appuient sur les énergies renouvelables telles que l’énergie solaire et hydraulique, la biomasse, le jatropha et le biogaz.

Par ailleurs : « La Nouvelle Politique Energétique estime qu’à l’horizon 2030, 70% des ménages malagasy auront accès à l’électricité moderne et que la production d’électricité proviendra à 70% de l’hydroélectricité, 5% de l’éolien, 5% du solaire et 5% de la biomasse soit 85% de sources d’énergie propres, le restant, 15%, étant du thermique en complément et en appui aux énergies renouvelables », rapporte le Directeur Général de l’Energie, Marc Rakotofiringa.