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Investissement : Une note positive pour le tourisme

Investissement : Une note positive pour le tourisme

 

L’optimisme au rendez-vous. Selon l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM), le secteur tourisme enregistre une croissance continue. D’après cet organisme en charge de la promotion des investissements, ce secteur ferait partie des trois secteurs en pleine expansion ces deux dernières années soit avec le secteur du textile et celui des technologies de l’information et de la communication (TIC).

« Ce secteur a récolté à lui seul 748 millions USD de recettes en 2016 avec l'arrivée de 293 000 touristes. La même année, 47% des 17 entreprises touristiques inscrites au guichet unique de l'EDBM sont détenues par des étrangers. Et pour le premier semestre 2017, 43% des entreprises touristiques enregistrées sont à capitaux étrangers », rapporte l'EDBM dans son rapport d'activités pour le premier semestre de l'année 2017. Un bilan relaté par l’Office Nationale du Tourisme de Madagascar (ONTM) sur son site.

Pour continuer sur la même lancée, des actions seront menées pour renforcer la compétitivité de Madagascar sur le marché mondial du tourisme. « L’EDBM envisage actuellement l'implantation de quelques grandes infrastructures touristiques. Pour ce faire, des sites seront proposés et présentés aux investisseurs hôteliers lors des roadshows qui seront menés dans plusieurs pays tels que la Grande Bretagne, le Canada, l'Allemagne ou la Chine. L'on a déjà identifié 5 sites prioritaires, 8 sites prioritaires secondaires et 14 sites supplémentaires dans et autour des parcs nationaux, répartis dans les zones touristiques majeures de Madagascar », rapporte toujours l’ONTM.

Néanmoins, des actions devraient aussi être menées pour mieux préserver les principales attractions touristiques de Madagascar, notamment les lémuriens. « Cette espèce est en train de disparaître parce que leur habitat commence à disparaître. Ils vivent exclusivement dans la forêt », indique le primatologue, le professeur Jonah Ratsimbazafy, à Franceinfo. Feux de brousse, trafic de bois précieux, culture sur brûlis sont entre autres les causes de la disparition de cet habitat. A noter d’ailleurs que le tourisme vert est très prisé à Madagascar.

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