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Des québécois apporteront leur savoir à Ambatofotsy

Des québécois apporteront leur savoir à Ambatofotsy

 

« Miara Miasa » ou travailler ensemble. C’est le nom du projet auquel Frédérique Girard, ingénieure civile junior, Louis Béchard, étudiant à la maîtrise en environnement à l'Université de Sherbrooke, Arnaud Divialle, professionnel en ingénierie et Maxime Pitre, finissant en génie de la construction à l'École de technologie supérieure vont participer au mois de juin 2017 à Ambatofotsy. Un projet soutenu par Ingénieurs sans frontières Québec (ISFQ). La mission de ces quatre québécois durera trois mois et consistera à construire deux latrines et deux salles de classe pour les élèves de 12 à 14 ans, avec l’aide de la main-d’œuvre locale. Des salles de classe qui devraient permettre aux élèves de passer en secondaire, le village ne disposant que d’une école primaire. Ils projettent également de former 4000 villageois.

« Nous avons décidé dans un premier temps de nous concentrer sur l'éducation et la salubrité. Nous allons aussi donner des ateliers pour partager nos méthodes de construction, enseigner comment entretenir les installations et sensibiliser les jeunes à l'importance de l'eau potable et de l'éducation. Le but étant d'assurer la pérennité du projet une fois que nous serons partis », a expliqué Frédérique Girard dans un article publié le 29 mai 2017 par le Quotidien sur lapresse.ca.

Réaliste, les jeunes québécois se préparent déjà aux différents chocs qu’ils pourront rencontrer dans ce pays, certes très beau, mais faisant également partie des plus pauvres au monde. « Il n'y a pas d'accès à l'eau courante ni à l'électricité, et l'école secondaire la plus proche est à quatre heures de marche. C'est assez précaire et nous allons sûrement vivre un gros choc culturel », notait Frédérique Girard. En même temps, ce sera également une occasion pour cette ingénieure habituée de travailler avec beaucoup de contraintes et de normes de constater le savoir-faire local. «  Ça va être vraiment intéressant de voir comment ils se débrouillent avec les moyens du bord. Par exemple, ils ont une technique assez particulière pour fabriquer des briques à la main, séchées au soleil », espère-t-elle.

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