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Le renforcement de la vigilance est de mise
Suite à l’apparition d’une nouvelle souche de grippe aviaire avec une forte pathogénicité chez les volailles et susceptible de causer la mort chez l'homme, l’Organisation des nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a ordonné une surveillance intensifiée du virus de la grippe aviaire.
La souche H7N9 qui présente une pathogénicité élevée chez les volailles a refait surface en Chine avec un potentiel de pandémie. Des données recueillies dans la province de Guangdong, en Chine, suggèrent cependant que la nouvelle souche a muté vers une pathogénicité élevée chez les volailles, tout en conservant sa capacité de causer de graves problèmes chez les humains. Le changement génétique pourrait entraîner une mortalité élevée pour les oiseaux dans les 48 heures après l'infection et causer des pertes économiques élevées pour les éleveurs et les commerçants de volailles.
Cependant, les cas humains du virus H7N9, détectés pour la première fois en Chine en 2013, augmentent depuis décembre 2016. Par ailleurs, 20 cas humains ont été récemment détectés dans huit provinces chinoises, dont Hunan, Jiangsu, Guangxi, Fujian, Guizhou, Chongqing, Shandong et le Zhejiang. 16 autres cas chez l'homme et deux chez les volatiles ont aussi été signalés la semaine dernière. La majorité des patients ont fait état de visites de marchés aux volailles ou de contacts avec de la volaille infectée. Il n'y a cependant pas d'indication claire quant à une contamination des oiseaux sauvages par la nouvelle souche.
Actuellement, le virus H7N9 n'a pas été détecté dans les populations de volailles dans d'autres pays. Les pays avec des élevages de volailles restent à risque et doivent être vigilants pour une incursion potentielle du virus, sous une forme faible ou hautement pathogène. La surveillance constante de la volaille domestique ainsi que des oiseaux sauvages par les services vétérinaires nationaux est essentielle pour réduire les risques associés à la propagation du virus et protéger la santé des animaux et des humains, ainsi que les moyens de subsistance. Les mesures de prévention devraient inclure des tests de laboratoire, une hygiène accrue sur les marchés de volailles et la biosécurité à la ferme pour réduire l'exposition
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Rivolala Randrianarifidy
18/04/2017 16:13
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