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Un atelier sur l’accès à la finance climatique

Un atelier sur l’accès à la finance climatique

 

Les villes abritent aujourd’hui plus de la moitié de la population et consomment 60 à 80% de l’énergie produite au niveau mondial. Ce fait a incité l’organisation panafricaine Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) à organiser un atelier de réflexion sur l’accès des collectivités territoriales d'Afrique à la finance climatique. Cette séance de réflexion a eu lieu le 7 avril 2017 à Rabat- Maroc.

Actuellement, les Etats sont les premiers acteurs en ce qui concernent les négociations et les engagements sur le changement climatique. Or, les espaces urbains sont à l’origine des perturbations climatiques actuelles en émettant trois quart des émissions de gaz à effet de serre. L’implication directe des collectivités territoriales devrait de ce fait permettre de mieux les responsabiliser d’autant plus que l’accès au financement exige des actions concrètes.

Par ailleurs, les villes africaines elles-mêmes ont déjà demandé lors de la COP 22 la création d’un guichet des collectivités territoriales au sein du Fonds Vert pour le Climat. « Elles ont souhaité que soit mis en place un programme de renforcement des capacités pour les rendre aptes à présenter des dossiers éligibles aux fonds vert pour le climat et aux autres instruments de la finance climatique. Elles ont enfin proposé que CGLU Afrique soit reconnue comme une agence de mise en œuvre du Fonds Vert pour le Climat », communique les organisateurs de l’atelier.

Le financement de la lutte contre les changements climatiques fait partie des aspects les plus importants des efforts déployés à l'échelle mondiale pour faire face au défi des changements climatiques. Les pays industrialisés se sont fixés l'objectif de mobiliser 100 milliards USD par an d'ici à 2020 pour soutenir les activités d'atténuation et d'adaptation dans les pays en développement. Un financement qui devra provenir d'un large éventail de sources notamment publiques et privées, bilatérales et multilatérales et inclure le recours à des sources alternatives, ainsi que l'accroissement des contributions venant des sources existantes et des flux en provenance du secteur privé.

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