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Dégradation des sols : L’agriculture pénalisée

Dégradation des sols : L’agriculture pénalisée

 

La dégradation des terres coûte à l'Afrique environ 65 milliards USD par an. Le continent possède les terres les plus dégradées du monde et arrive en deuxième position après l'Asie, en matière de dégradation des terres. À l'échelle mondiale, le coût annuel est estimé à environ 295 milliards USD. A cet effet, les Nations unies ont lancé un programme de lutte contre la dégradation des sols afin de créer des emplois et de renforcer la sécurité alimentaire. La terre est un outil intemporel pour la création de richesses, mais la solution miracle à la dégradation des terres n’existe pas. La solution dépend beaucoup du diagnostic du sol local et des conditions climatiques, qui peuvent varier beaucoup.

Investir beaucoup plus

Les investissements dans la gestion durable des terres sont particulièrement rares, surtout dans les zones arides et de nombreuses communautés vivant dans les zones rurales perdent leurs moyens de subsistance, en raison de pertes de productivité résultant de la dégradation des sols. Ils sont donc essentiels pour améliorer la sécurité des aliments et des revenus des ménages. Depuis le début des années 80, la réhabilitation des terres dégradées ont commencé dans certains pays d’Afrique en s’appuyant sur les techniques traditionnelles ou en adoptant de nouvelles techniques, notamment la régénération naturelle gérée. La dégradation des sols sera neutre d’ici 2030.

Impliquer les agriculteurs et les communautés

En Afrique, la désertification affecte environ 45% de la superficie du continent. Les gouvernements africains doit élaborer des politiques qui favorisent la gestion durable des terres et plus particulièrement celles qui visent à restaurer les terres dégradées. Ces politiques n'ont de valeur que si elles peuvent être utilisées pour mettre en valeur les réussites susceptibles de motiver les utilisateurs des terres, les décideurs, les agences de développement et les investisseurs privés à s'engager dans les pratiques de gestion durable des terres (GDT). L'implication des usagers de la terre ou des communautés est la clé du succès de toute tentative de promotion de la GDT et de la restauration des terres dégradées.

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