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Jean Emilien : La mort d’une icône de la musique

Jean Emilien : La mort d’une icône de la musique

 

« Lavo ny handrarezina ». La mauvaise nouvelle s’est très vite répandue sur les réseaux sociaux. Jean Emilien n’est plus. De son nom complet Jean Emilien Rakotonandrasana, cette icône de la musique malgache a rendu son dernier souffle dans la matinée du 05 avril 2017 vers 4 heures du matin. Une importante perte non seulement pour le monde de la musique mais surtout pour le pays dont il a maintes fois été l’ambassadeur. En effet, cet artiste qui brillait de ses multiples talents a plusieurs fois représenté le pays sur la scène internationale.

Surnommé « homme-orchestre », Jean Emilien enregistre son premier album « Hey Madagascar » en 1989 à Paris. Ce fut un mélange de séga avec d’autres rythmes locaux tels que le « rija Betsileo », le salegy ou le jejy. C’est en 1991 qu’il a remporté le diplôme de Champion du Monde d’Harmonica et la médaille d’or en marge du concours Hohner 1991 qui s’est tenu à Détroit (Etats-Unis). Une victoire qui lui a valu la comparaison à Robert Johnson, considéré comme étant le père du blues. A travers sa musique, Jean Emilien a milité pour la protection de lémuriens et de la forêt. Ce n’est qu’en 1997 qu’il sort son second album intitulé « Ezaka » suivi par la suite par le troisième « Miandraza ».

Dans sa carrière, Jean Emilien a assuré la première partie de nombreux artistes internationaux tels que l’illustre guitariste Carlos Santana. La musique, il l’a connu dès son plus jeune âge. Il a notamment été repéré pour la première fois à l’âge de cinq ans par le chef de canton lors d’un concours de chant d’écoles. Il s’est d’abord passionné du kabosy. Il a par la suite découvert l’harmonica. La musique a donc été toute sa vie.

Nous adressons nos sincères condoléances à toute sa famille ainsi qu’à ses proches.

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