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Un partenariat pour une pêche durable des thons

Soutenir la politique sectorielle de la pêche du gouvernement et contrôler ensemble l'application des mesures de conservation et de gestion durable de la pêcherie thonière. C’est l’objet de la réunion de la Commission mixte constituée par l’Union Européenne (UE) et Madagascar qui a eu lieu dans le pays et clôturée le 3 avril 2017. Une commission qui veille à ce que les dispositions du protocole signé par les deux parties encadrent strictement les activités de pêche des navires européens qui sont autorisés à pêcher dans les eaux malgaches.
Ledit protocole couvre la période 2015-2018. Pour cette année 2017, la contrepartie financière de l'UE s'élève à 1.487.500 d'euros dont le droit d'accès s'élève à 787.500 d'euros par an et la contribution spécifique pour l'appui à la mise en œuvre de la politique sectorielle pêche à Madagascar s’élève de 700.000 d'euros par an. En effet, grâce à ce partenariat, des institutions malgaches telles que le Centre de Surveillance des Pêches et l'Unité Statistique Thonière d'Antsiranana bénéficient de leur soutien pour que ces dernières puissent, entre autres, bénéficier des informations nécessaires à la vérification et à la validation des données de capture.
« Ces données de capture dans les eaux de Madagascar et d'observation scientifique à bord des navires, sont indispensable pour le Comité Scientifique de la Commission des Thons de l'Océan Indien qui les analyse et formule ses recommandations pour une conservation et une gestion optimale des ressources thonières de la région », rapporte l’UE.
En outre, « les activités de la pêche thonière de la flotte européenne dans l'Océan indien soutiennent l'usine Pêche et Froid de l'Océan Indien d'Antsiranana qui emploie environ 1 200 personnes ainsi que les activités du chantier naval de la SECREN qui emploie 1 000 personnes et dont le chiffre d'affaires est assuré en grande partie par l'entretien des thoniers senneurs européens. De nombreux marins malgaches sont aussi recrutés pour travailler à bord des navires européens dans des conditions de travail encadrées par les normes internationales » indique toujours l’UE.
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Judicaelle Saraléa
04/04/2017 15:59
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