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Insécurité alimentaire dans le Sud : Une légère amélioration

Insécurité alimentaire dans le Sud : Une légère amélioration

 

Le niveau de vulnérabilité des communes dans le Sud s’est légèrement amélioré au cours des mois de décembre 2016 et janvier 2017. Cette information a été publiée dans la 27ème édition du bulletin du Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire et la Vulnérabilité dans les Régions Vatovavy Fitovinany, Atsimo Atsinanana, Androy et Anosy.

Niveau de vulnérabilité en baisse

En effet, des conditions climatiques favorables ont pu assurer le début de la campagne de grande saison et ainsi améliorer les perspectives de récoltes durant la période d’observation. Les deux mois ont été marqués par un retour de la pluviométrie dans l’ensemble de la zone d’observation, et une diminution des vents forts. Le manque de semence a été toutefois signalé durant cette période comme étant une limite au bon déroulement du début de campagne. Malgré cette baisse du niveau de vulnérabilité, l’insécurité alimentaire reste élevée dans cette zone. En effet, la période d’observation coïncide avec l’épuisement total des denrées disponibles au niveau des ménages et une constance du prix élevé des denrées alimentaires disponibles au niveau des marchés.

La Région Androy encore menacée

Les communes les plus vulnérables et à surveiller de près au cours des prochains mois sont Tranomaro, Maromby, Esira, Manevy, Amboasary Atsimo et Behara pour le District d’Amboasary Atsimo, ainsi que les communes de Faux-Cap et Antaritarika dans le District de Tsihombe mais également les communes dans les Districts de Beloha et Ambovombe pour la Région Androy. Tous les critères de vulnérabilité sont réunis au niveau de ces communes pour les catégoriser dans une situation de vulnérabilité alarmante. Les Actions d’Urgence menées par les organismes dans le cadre de l’amélioration de la situation alimentaire sont en cours d’exécution mais la couverture est encore largement inférieure à l’ampleur des besoins.

Faut-il rappeler que près de 60% des ménages vivant dans le Grand Sud ont été directement affectés par les effets du phénomène El Niño en 2016. Sur trois années consécutives, le Grand Sud a enregistré une insuffisance et une mauvaise répartition des précipitations dans le temps et dans l’espace. Une baisse importante de la production vivrière (mais, manioc et riz) de 50% à 95% par rapport aux cinq années précédentes a été enregistrée dans les districts les plus affectés. Près de la moitié des ménages ont une consommation alimentaire pauvre.

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