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Actions humanitaires : 100 millions USD pour l’Afrique

Actions humanitaires : 100 millions USD pour l’Afrique

 

Face aux crises humanitaires qui menacent sérieusement l’Afrique actuellement, le Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF) des Nations Unies a octroyé 100 millions USD pour aider plusieurs pays à mieux gérer les crises humanitaires. La promotion d’une intervention coordonnée et rapide pour sauver des vies figure, en effet, parmi les objectifs de ce fonds. Il en est de même pour l’amélioration de la réponse aux nécessités d’urgence sur la base de besoins avérés, ainsi que le renforcement des éléments essentiels des interventions humanitaires dans les situations de crise sous-financées.

Ce Fonds a été le premier résultat concret du processus de réforme du Secrétaire général et du Sommet du Millénaire qui a été lancé le 9 mars 2006. Le Fonds représente un instrument international de financement multilatéral important. Il permet également de sauver des vies en fournissant un financement initial rapide pour mettre en place des dispositifs de secours au début d’une crise et pour fournir un appui essentiel aux opérations humanitaires critiques qui sont sous-financées. Selon Antonio Guterres, nouveau secrétaire général de l’ONU, Madagascar figure parmi les bénéficiaires de ce Fonds avec le Cameroun, la Libye, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Somalie et l’Ouganda. Ces pays manquent de financement malgré des niveaux de vulnérabilité élevés. Dans le cadre de ce programme humanitaire, six millions de personnes seront soutenus par l’ONU. « Ce financement est vital dans le sens où il permettra à l’ONU et à ses partenaires de continuer à assister ces populations qui ont désespérément besoin de notre aide », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, une partie du financement accordé par le CERF permettra aux populations ayant fui les zones de conflits au Nigéria, au Niger et au Cameroun, ainsi qu’aux réfugiés provenant de la Somalie, l’Ouganda et la Libye, de bénéficier d’une assistance médicale et d’abris. Le reste du financement servira à lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition qui touchent ces réfugiés.

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