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La Banque Mondiale prévoit une croissance de 2,7%

La Banque Mondiale prévoit une croissance de 2,7%

 

Une légère accélération de l’économie mondiale attendue. Selon un rapport de la Banque Mondiale publié le 10 janvier 2016, la croissance économique mondiale devrait atteindre les 2,7% cette année. Une faible accélération engendrée par la diminution des obstacles à l’activité des pays exportateurs de produits de base ainsi qu’à la demande demeurant robuste des pays importateurs. La croissance des économies avancées devrait légèrement progresser pour s’établir à 1,8 % en 2017 tandis que celle des marchés émergents et des économies en développement, pris dans leur ensemble, devrait passer de 3,4 %, l’an passé, à 4,2 % cette année.

« Après des années de croissance mondiale décevante, il est encourageant de voir s’ouvrir des perspectives économiques plus solides à l’horizon. Le moment est venu de tirer parti de cette dynamique et d’accroître les investissements dans les infrastructures et les populations. L’accélération de la croissance durable et inclusive qui est nécessaire pour mettre fin à l’extrême pauvreté passe par là », avance le président du Groupe de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim.

Malgré cette prévision positive, l’institution de Bretton Woods laisse quand même certaines réserves à cause des incertitudes liées aux orientations politiques des grandes économies dont les Etats-Unis ainsi que les impacts du Brexit. « Une période d’incertitude qui s’installe pourrait prolonger l’atonie de la croissance des investissements, qui freine les pays à faible revenu, à revenu intermédiaire et à revenu élevé », souligne la Banque Mondiale.

Le rapport analyse également « le tassement récent et inquiétant des investissements dans les marchés émergents et les économies en développement, qui représentent un tiers du PIB mondial et rassemblent près des trois quarts de la population et des pauvres de la planète ». La croissance des investissements auprès de ces pays est en effet passée de 10% en moyenne en 2010 à 3,4% en 2015.

Face à cette situation, Paul Romer, économiste en chef auprès de la Banque Mondiale indique que : « Nous pouvons aider les pouvoirs publics à proposer au secteur privé davantage de possibilités pour lui permettre d’investir en toute confiance, sachant que le nouveau capital qu’il crée pourra s’intégrer à l’infrastructure de la connectivité mondiale ».

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