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Une trentaine de bateaux suspects enquêtés

Un bilan positif. Créé en 2013, FISH-i Africa poursuit ses actions contre la pêche illégale dans les eaux de l’Afrique de l’Est. Regroupant huit pays à savoir les Comores, le Kenya, Madagascar, l’île Maurice, le Mozambique, les Seychelles, la Somalie et la Tanzanie, cette coalition a déjà enregistré des résultats prometteurs depuis sa création. D’après Share America, FISH-i Africa a participé à plus de 30 enquêtes sur des bateaux suspects et saisi des navires servant à la pêche illégale. Elle a aussi réprimandé une opération de faux permis en Tanzanie et effectué des sensibilisations sur les conditions de travail « effroyable » sur les bateaux pratiquant la pêche illégale.
La coalition ne compte pas s’arrêter là. Elle travaille actuellement sur la mise en place d’un système associant plusieurs données lui permettant de détecter plus facilement la localité des pêcheurs pirates. Ces derniers éteignent, en effet, leur système d’identification automatique pour éviter le repérage par satellite. Dans tous les cas, les 8 pays espèrent à travers leur action mieux protéger leurs ressources. En effet, « Un poisson sur quatre est pêché illégalement dans les eaux de l’Afrique de l’Est. Ces activités hors-la-loi coûtent aux pays africains des milliards de dollars, elles épuisent les réserves de poissons et nuisent aux fragiles écosystèmes marins », rapporte Share America dans son article. Soit une activité illégale qui entraine et entrainera d’importants préjudices aux pays, notamment avec la surpêche. Une situation que Madagascar connait très bien.
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Judicaelle Saraléa
15/12/2016 15:30
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