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Ivato et Fascène : l’ADEMA passe la main

Ivato et Fascène : l’ADEMA passe la main

 

Les procédures de transferts sont en cours de finalisation : changement de structures et transfert de 130 membres du personnel. Le consortium Ravinala Airports est le nouveau gestionnaire des deux grands aéroports de Madagascar, Fascène Nosy-Be et Ivato Antananarivo, pour une durée de 28 ans.

L’Aéroport de Madagascar (ADEMA) gère les dix aéroports restants, dont à Antsiranana, Toliary, Fianarantsoa, Mahajanga, Sainte-Marie, Morondava, Toamasina, Taolagnaro, Sambava et Mananjary. La redevance de concession que Ravinala Airports lui versera périodiquement devrait lui permettre de continuer ses activités. « L’Etat malgache a également décidé de nous confier, en plus des dix aéroports restants, le rôle de l’organe délégataire sur 44 petits aérodrome éparpillés dans tout le pays et qui étaient sous la responsabilité de l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) auparavant » a fait savoir le Directeur général de l’ADEMA, Herison Andriamihafy, à l’occasion de la célébration du 25è anniversaire de la société.

Durant ces 25 ans de carrière, tous les aéroports ont subi des rénovations. L’ADEMA a investi plus de 97 milliards MGA dont 25 milliards MGA acquis durant les cinq dernières années. La majorité du budget provient notamment des redevances aéroportuaires payées par les voyageurs. Cette charge est de 1% pour le tarif du vol intérieur soit de 3 250 MGA ; pour le vol international, il remonte à 5.5% du tarif international soit 15 USD. En outre, pour chaque kilo de bagage, 2,2 MGA contribuent au financement de l’ADEMA pour le vol domestique, et 7 MGA pour les vols internationaux.

Le Directeur général de l’ADEMA de déclarer que le budget pour fonctionner a toujours été un problème majeur. Outre les redevances, l’ADEMA est obligé de chercher des partenariats avec les secteurs privés. Par ailleurs, la nouvelle taxe de 38 euros pour chaque passager international et de 20 euros pour le national proposée par Ravinala Airports suscite une mésentente avec les compagnies aériennes. Son application est encore en suspens alors que l’Aviation civile de Madagascar (ACM) l’a déjà approuvé. Cette somme est prévue pour la redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (RDIA).

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