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Des familles des disparus du vol MH 370 à Madagascar

Des familles des disparus du vol MH 370 à Madagascar

 

Tenter le tout pour le tout. Des proches des passagers du vol MH370 de Malaysia Airlines, porté disparu le 8 mars 2014 avec 239 passagers à bord, sont actuellement à Madagascar. Deux ans après le drame, ils ne lâchent pas prise et cherchent encore des réponses à leurs questions. En effet, personne ne sait ce qui s’est réellement passé. Aucun corps n’a été retrouvé, et la boite noire de l’appareil demeure également introuvable. Seuls des fragments ont été retrouvés dont celui trouvé par Johnny Bègue à La Réunion, le seul morceau relié officiellement à cette disparition du vol MH370. Une trentaine de débris d’avion ont également été retrouvés à Maurice, à Madagascar et au Mozambique mais ils n’ont pas été identifiés officiellement comme appartenant à l’appareil porté disparu.

Face à tous ces mystères, l’association des proches des disparus, le collectif Voice 370, a décidé de déployer leur propre moyen pour éclaircir davantage cette disparition. « Nous avons décidé d’effectuer les recherches nous-mêmes (…) Un océanographe australien a effectué une étude pour déterminer la zone probable de crash et globalement l’endroit le plus probable est Madagascar », explique Ghislain Wattrelos, lors de la rencontre avec la presse le 5 décembre 2016. Ce ressortissant français a perdu sa femme et ses deux fils dans cette tragédie et est venu à Madagascar avec trois chinois et trois malaisiens.

D’après Grace Nathan, une avocate malaisienne dont la mère fait partie des victimes, l’association aurait déjà demandé aux autorités chargées de l’enquête de mener leur recherche dans la Grande Île mais en vain. Ils vont se départager trois équipes pour se rendre à Toamasina, l’ile Sainte Marie et l’ile Nosy Be. L’objectif de leur voyage n’est pas de retrouver eux mêmes les débris mais de sensibiliser les autorités locales et les particuliers pour chercher les débris. Ils promettent d’ailleurs de récompenser tous ceux qui trouveront des débris d’avion. Des récompenses issues de leur propre moyen. « Plus nous trouverons des débris, plus nous pourrons trouver facilement la zone de crash et si nous trouverons la zone de crash, nous trouverons l’appareil », indique Ghislain Wattrelos.

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