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1,3 milliards USD de la part de Banque Mondiale

1,3 milliards USD de la part de Banque Mondiale

 

Une forte contribution. Le Groupe de la Banque Mondiale fait partie des Bailleurs de fonds qui se sont engagés à soutenir Madagascar dans sa course pour le développement lors de la Conférence des Bailleurs et Investisseurs (CBI) qui s’est tenue les 1er et 2 décembre 2016. Sur les 6 milliards 400 millions USD promis, la part de cette institution financière internationale est de 1,3 milliards USD. Cet appui servira à soutenir le développement de Madagascar au cours des trois prochaines années. Près de 1 milliard USD de cette somme constituent des dons et prêts concessionnels pour le secteur agricole afin d‘améliorer la nutrition et l’accès des enfants à l’éducation et pour réhabiliter le réseau routier.

« Afin d’accompagner le pays sur la voie d’une croissance inclusive et durable, la Banque mondiale a décidé d’octroyer un financement exceptionnel à Madagascar pour aider les autorités à mener à bien les réformes permettant la relance de l’économie et élargir l’accès des populations aux services de base et aux marchés », a expliqué Makhtar Diop, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique à l’issue de la CBI.

330 millions USD proviennent de la Société Financière Internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé. « Les progrès constatés à Madagascar sont prometteurs et génèrent un regain d'intérêt des investisseurs. IFC s'engage à soutenir les investissements qui contribueront le plus au développement inclusif et durable du pays, en particulier dans les secteurs de l'agro-industrie, l'infrastructure, particulièrement les énergies renouvelables et les transports, et la finance », a déclaré pour sa part Oumar Seydi, Directeur régional pour l'IFC.

Outre les engagements pris par les bailleurs de fonds en marge du CBI, Madagascar devrait également bénéficier de plus de 3 milliards USD d’investissements privés. Parmi ces projets figurent l’installation par le groupe Axion d’une centrale hydroélectrique à Volobe ; les projets énergétiques et immobiliers de plus de 100 millions d’euros de Filatex et l’extension de la branche textile et la réalisation d’un nouveau projet agroindustriel par le groupe SOCOTA dont le coût total est estimé à 75 millions d’euros.

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