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CBI : L’Etat malgache satisfait des résultats

«Nous avons largement atteint les objectifs que nous nous étions fixés », a déclaré le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, à l’issue de la première journée de la Conférence des Bailleurs et Investisseurs (CBI) pour Madagascar organisée les 1er et 2 décembre 2016 à Paris. Les bailleurs de fonds et les investisseurs se sont, en effet, engagés à octroyer 6 milliards 400 millions USD à Madagascar pour les quatre prochaines années. Les partenaires techniques et financiers, à travers cet engagement, ont démontré leur volonté de soutenir le pays dans sa quête de développement à travers le Plan national de développement (PND).
« Ce sont tous les aspects du PND que l’Organisation Internationale de la Francophonie est prête à accompagner avec ses Etats membres et ses opérateurs, car nous croyons à l’émergence de Madagascar et à sa pleine insertion dans l’espace régional de l’Océan indien, et plus largement dans l’espace économique francophone », soutient le Secrétaire général de la Francophonie dans un plaidoyer en faveur de Madagascar durant cette CBI. « Les malgaches attendent tous que la restauration de l’ordre légal se traduise aussi par une amélioration de leurs conditions et de leurs qualités de vie », a-t-elle souligné dans son allocution.
Et comme 70% des malgaches vivent en milieu rural, le développement rural figure à la première place des trois priorités identifiées par le gouvernement lors des prochaines années. L’objectif étant d’améliorer le cadre économique d’activités dans les secteurs agriculture, pêche et élevage. Néanmoins, les secteurs social, éducation et santé ne seront pas non plus en reste « Il s’agit de l’ensemble des programmes et projets qui affectent directement le plus grand nombre dans toutes les régions, dont les couches les plus défavorisées, tant en milieu urbain que rural »,a précisé le Président Rajaonarimampianina.
Les infrastructures occupent la deuxième position dans les priorités de l’Etat. La réalisation des divers projets allant dans ce sens devraient bénéficier pleinement à la population. Toutefois, les observateurs s’attendent à ce que des dispositions strictes soient prises pour doter le pays d’infrastructures de qualité qui durent dans le temps.
Le secteur énergie est la troisième priorité. Celui-ci fait d’ailleurs partie des principaux maux du pays et constitue un véritable frein dans le développement économique de Madagascar. « Le coût rédhibitoire de l’électricité, une production infime au regard des besoins malgré des potentialités immenses sont autant de frein au développement de l’industrie, mais aussi à l’amélioration du bien-être de la population. Ainsi, il est impératif de développer rapidement l’exploitation des énergies renouvelables, de réformer en profondeur notre système de production et de distribution », reconnait d’ailleurs le Président malgache.
Si l’Etat malgache est satisfait de cette conférence, le secteur privé connaitra son sort ce 2 décembre 2016. En effet, la deuxième journée du CBI leur sera consacrée. La question de l’environnement est également discutée ce jour.
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Judicaelle Saraléa
02/12/2016 16:27
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