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Une note positive du Fonds Monétaire International

Une note positive du Fonds Monétaire International

 

L’optimisme au rendez-vous. Les services du Fonds Monétaire International (FMI) ont présenté leur évaluation de l’évolution récente de la situation économique et des perspectives pour Madagascar, notamment les résultats obtenus dans le cadre de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) approuvé en juillet 2016. Ce fut en marge de la Conférence des bailleurs de fonds de Madagascar qui se tient à Paris du 01 au 02 décembre 2016. D’une manière générale, le FMI fait état d’un bilan positif.

Il a alors été indiqué que : « L’économie malgache se relève progressivement de la période de turbulences économiques et d’isolement international qui a pris fin en 2014. Le taux de croissance devrait atteindre 4,1% en 2016 ». La mise en œuvre de la politique budgétaire et monétaire par l’Etat malgache aurait également été globalement appropriée « même si les pertes de la compagnie nationale d’utilité publique posent toujours des problèmes ». Le FMI souligne toutefois que la réalisation « des mesures en cours pour limiter les besoins de transfert à la JIRAMA sont fondamentales ».

Selon toujours la déclaration des services du FMI : « Les premiers résultats dans le cadre de l’accord au titre de la FEC semblent globalement satisfaisants ». Si les objectifs indicatifs du programme en matière de dépenses sociales ont été manqués de peu en septembre dernier, le retard devrait être rattrapé d’ici la fin de l’année. « Les services du FMI considèrent que les autorités restent bien engagées pour respecter tous les critères de réalisation quantitatifs de fin décembre », souligne le FMI dans sa déclaration.

Cette institution de Bretton Woods se montre également optimiste pour l’avenir. « L’amélioration progressive des résultats économiques devrait se poursuivre en 2017, grâce aux mesures macroéconomiques et aux politiques structurelles appropriées (…) », peut-on lire dans sa déclaration. Concernant la croissance du secteur privé, le FMI souligne cependant qu’il est conditionné par une amélioration constante de la stabilité macroéconomique, de la gouvernance et du climat des affaires. Les reformes visant à renforcer la justice, lutter contre la corruption et résoudre les problèmes du secteur de l’électricité devraient également être appliquées pour améliorer le climat des affaires.

Toutefois, « Madagascar, pays fragile à faible revenu, demeure exposé à des risques considérables », indique le FMI. Outre les facteurs exogènes tels que les conditions météorologiques défavorables et la détérioration des termes de l’échange, le FMI conditionne le succès du programme à la stabilité politique et la mise en œuvre des réformes prévues, en particulier s’agissant de la mobilisation des recettes, de la gouvernance et de la compagnie nationale d’eau et d’électricité.

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