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Des jeunes français face à la réalité malgache

Des jeunes français face à la réalité malgache

 

De plus en plus de jeunes français viennent à Madagascar pour des œuvres sociales. Tel est le cas des douze élèves normandes en classe de Terminale ST2S (Sciences et technologies de la santé et du social) issus du Lycée La Providence-Nicolas-Barré du Mesnil-Esnard. Ces jeunes vont se rendre dans le sud de la Grande Île pour la réalisation d’un chantier solidaire du 13 au 27 octobre 2016. Selon Stéphane Hamouis, coordinateur de l’Association Eau de coco, à paris-normandie.fr, « ils vont animer des séjours d’enfants venant de la brousse (animations, sensibilisation à l’hygiène...) et réaliser des travaux agricoles et de réhabilitation au sein du centre ».

A lui de rajouter qu’il ne s’agit pas d’un premier voyage de ce genre. « À ce titre, de nombreuses correspondances scolaires entre des écoles normandes et malgaches sont mises en place chaque année ou encore l’accueil de groupes de jeunes malgaches en Seine-Maritime comme la Malagasy gospel en juin 2015 ou la Tournée sport en décembre dernier », indique-t-il au journal. Et l’association accueille une centaine de jeunes européens sur ces sites à Madagascar.

Ce cas n’est pas isolé. Nombreux jeunes français sont attirés par la vie associative à Madagascar. Action sociale pour les uns, expérience pour les autres ou juste pour l’opportunité de voyager. Ils sont, soient des écoliers, des jeunes scouts ou tout simplement des groupes d’amis. Pour pouvoir venir, ils entrent en contact avec des associations locales puis procèdent à la recherche des fonds. « Nous avons effectué différents petits boulots pour financer notre voyage. Nous avons par exemple appris l’informatique à des personnes âgées, peint des maisons, fait du jardinage… Outre le financement de notre voyage, une partie de l’argent nous sert à soutenir l’association qui nous accueille. Pour notre part, nous avons financé une colonie de vacances des jeunes issus de quartier défavorisé soutenu par l’Association Soa Faniry », témoigne un jeune scout de 18 ans, venu à Madagascar au mois de juillet 2016.

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