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Une perte de 2 milliards USD à craindre

Une perte de 2 milliards USD à craindre

 

L’économie mondiale risque d’enregistrer une importante perte de productivité de 2 milliards USD d’ici 2030. Et pour cause, la hausse de température qui est une des conséquences négatives du dérèglement climatique. Une partie de la population mondiale ne pourra en effet plus travailler à cause de la canicule, à en croire une étude effectuée par les Nations Unies. Plus précisément, 43 pays pourraient enregistrer une baisse de leur Produit intérieur brut (PIB) due à ce déclin de productivité. C’est le continent Asie qui en souffrira le plus. Ainsi, le PIB de l’Indonésie et de la Thaïlande pourrait chuter de 6% d’ici 2030, celui de la Chine de 0,8% et celui de l’Inde de 3,2%.

« Les conditions climatiques actuelles dans les régions tropicales et subtropicales sont telles que la chaleur pendant les saisons chaudes a déjà des conséquences sur la santé au travail et affecte la capacité d’un grand nombre de travailleurs », explique Tord Kjellstrom, un directeur du Health and Environment International Trust, en Nouvelle-Zélande, dans un article rapporté par Share America.

Face à cette menace, des mesures doivent être prises dans l’immédiat pour lutter contre le réchauffement climatique. La prise de mesures est d’autant plus urgente étant donné que la NASA a déjà annoncé que les températures mondiales depuis le début de l’année 2016 ont été plus élevées comparées aux six premiers mois de l’année dernière.

La lutte contre le réchauffement climatique ne revient toutefois pas uniquement à l’Etat. Chacun peut y apporter sa contribution à travers de petits gestes quotidiens. Il faut par exemple opter pour les modes de transport non motorisés ou les transports en commun lors des petits trajets ou acheter des voitures qui émettent peu de gaz à effet de serre. Il est aussi recommandé, selon Conservation Nature, d’utiliser le moins possible la climatisation automobile. « Les climatiseurs fonctionnent avec des fluides frigorigènes à base d'hydrofluorocarbones (HFC) dont le pouvoir de réchauffement est 2 000 fois plus élevé que celui du CO2, le plus connu des gaz à effet de serre responsables du changement climatique », peut-on lire sur conservation-nature.fr.

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