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L’éradication du paludisme au centre du débat

L’éradication du paludisme au centre du débat

 

Des délégués de 33 pays Africains se réunissent actuellement à Dakar. Ces experts et responsables Africains ont deux jours, à compter du 13 juillet 2016, pour identifier une meilleure stratégie afin d’arriver à bout du paludisme. Il s’agit du 15e atelier annuel d’échange des meilleures pratiques du Programme national de lutte contre le paludisme. Si au niveau mondial, le nombre de nouveaux cas de paludisme a baissé de 37% entre 2000 et 2015 et le taux de mortalité a reculé de 60% toutes tranches d’âge confondues et de 65% chez les enfants de moins de 5 ans, l’Afrique subsaharienne continue de supporter une part disproportionnée de la charge mondiale du paludisme. En 2015, 88% des cas de paludisme et 90% des décès dus à cette maladie sont survenus dans cette région.

« Malgré les nombreux progrès dans la lutte contre cette maladie, nous savons qu’il reste encore beaucoup à faire pour atteindre notre objectif, celui d’un monde sans paludisme. Éliminer tous les obstacles existants qui empêchent l’accès aux interventions clés et développer de nouveaux outils, notamment les médicaments antipaludéens de nouvelle génération, seront les facteurs incontournables de cette réussite», souligne Harald Nusser, directeur mondial de la Novartis Malaria Initiative et de Novartis Access. Novartis possède une longue expérience du développement de médicaments antipaludéens et parraine l’atelier.

Cette année, les participants discuteront de plusieurs thématiques dont l’efficacité et la qualité de la surveillance des thérapies existantes ainsi que la résistance croissante observée en Asie et ses répercussions potentielles sur les pays d’Afrique. Le choix du Sénégal n’est pas un hasard. Ce pays s’est déjà imposé comme chef de file en matière de gestion nationale du paludisme grâce à des tests de diagnostic rapide administrés par des bénévoles dans les communautés.

A Madagascar, le paludisme est responsable de 300 à 600 morts chaque année avec 400.000 cas enregistrés en 2014. De janvier à mars 2016, 150.000 cas ont été enregistrés et 19 morts du paludisme contre 284.000 cas et 46 décès en 2015 à la même période. Cette baisse serait le résultat des efforts effectués par le gouvernement malgache dans la lutte contre le paludisme.

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