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BAD veut accélérer la cadence

BAD veut accélérer la cadence

 

Les efforts de la Banque africaine de développement (BAD) pour dynamiser la transformation économique du continent se concentre sur cinq priorités essentielles dont l’énergie, l’alimentation, l’industrialisation, l’intégration ainsi que l’amélioration de la qualité de vie des populations en Afrique. Les Top 5 et les progrès récents de la Banque sont mis en lumière dans la Revue annuelle sur l’efficacité du développement 2016, dernière édition de l’outil essentiel de suivi et d’observation de la Banque, qui a été lancée le lundi 27 juin 2016.
Selon Akinwumi Adesina, président du Groupe de la BAD, l’Afrique a besoin d’un effort massif, concerté et ambitieux visant à transformer nos économies pour prospérer. Une croissance profitant à tout le monde est ainsi nécessaire et les «Top 5» peuvent y mener plus rapidement, a-t-il ajouté.

Cette année, la BAD a réaménagé la revue pour porter une plus grande attention aux défis fondamentaux de l’Afrique et à la façon dont la Banque y fait face.
En outre, la Banque se réorganise pour devenir plus souple et plus réactive aux besoins du continent. Un nouveau modèle économique a été adopté et trois vice-présidences mises en place : sur l’électricité, l’énergie et la croissance verte ; sur l’agriculture, le développement humain et social ; et sur le secteur privé, les infrastructures et l’industrialisation.
Pour augmenter son efficacité et exécuter ses opérations plus rapidement, la Banque se rapproche de ses clients en établissant cinq bureaux régionaux pour l’intégration et la prestation des activités.Tous ces changements vont participer à la transformation structurelle décrite dans la Stratégie à dix ans de la Banque.
Concernant l’éclairage et l’alimentation en énergie, près de 635 millions d’Africains vivent encore sans électricité, et la demande en électricité augmente rapidement. Grâce au « New deal » pour l’énergie en Afrique, la BAD travaille à unifier les efforts pour atteindre l’accès universel à l’énergie. Pour l’alimentation, plus de 70 % des Africains dépendent de l’agriculture pour vivre. Si son plein potentiel se réalisait, l’agriculture pourrait améliorer grandement les vies de millions d’Africains. Par ailleurs, un retard persistant de l’industrialisation freine les économies africaines. Dans les dix prochaines années, la Banque investira 3,5 milliards USD par an en financement direct et par effet de levier pour mettre en œuvre six programmes d’industrialisation phares dans des domaines où la BAD peut exploiter au mieux son expérience, ses compétences et ses financements.

En matière d’intégration, grâce à sa Politique et stratégie régionale d’intégration (2014-2023), la Banque concentre ses efforts d’intégration non seulement sur les mouvements de biens et de services mais aussi sur la circulation des personnes et des investissements.
Pour ce qui concerne l’amélioration de la qualité de vie des populations, la croissance économique de l’Afrique n’a été ni assez rapide ni assez inclusive pour créer suffisamment d’emplois et améliorer la qualité de vie. La Banque s’engage à renforcer la disponibilité des compétences techniques pour que les économies africaines puissent réaliser leur plein potentiel dans les secteurs des hautes technologies. Consciente du besoin urgent de traiter la question du changement climatique, la Banque va presque tripler son financement climatique annuel pour le porter à 5 milliards USD par an d’ici 2020.

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